Association d'historien.n.e.s et d'enseignant.e.s créée en 2005 contre la loi du 23 février 2005 sur l'enseignement du "rôle positif" de la colonisation
La laïcité, qui s’est imposée comme le meilleur cadre pour assurer la paix sociale par la liberté pour chacun de croire ou de ne pas croire, est brandie aujourd’hui par certains comme une arme de guerre. Des secteurs rétrogrades de la société qui avaient combattu la laïcité hier s’emparent aujourd’hui de ce terme à l’encontre des musulmans.
Quelle est aujourd’hui la place de l’école ? Comment la liberté d’expression, l’apprentissage de la connaissance, le doute, le questionnement peuvent-ils encore avoir droit de cité dans ces lieux de plus en plus privatisés, ouverts au marchandage, où les élèves ne sont plus des écoliers en apprentissage mais des usagers, sous l’œil sceptique de parents, parfois suspicieux, de plus en plus intrusifs ?
Nommée l’an passé par l’Elysée à l’occasion du 25ème anniversaire du génocide au Rwanda, la commission Duclert l’avait été pour bénéficier d’un pouvoir d’investigation dont étaient privés les chercheurs. Disons-le sans ambages: les résultats de telles commissions tiennent à la situation de conflit d’intérêt entre le commanditaire et les membres de la commission à la tête de laquelle est nommée une «personne de confiance». Billet d'humeur de Sonia Combe, historienne.
Petite chronique sur la genèse du CVUH, ou hommage à Catherine Grupper, récemment décédée, à qui, d’un certain point de vue, revient l’initiative de la fondation du CVUH.
Par Michèle Riot-Sarcey
Billet d’humeur par une spécialiste de la question, à propos d’un récent article de Mediapart [ Lucie Delaporte, « Mémoire de l’esclavage : derrière l’attaque d’Obono, la contre-offensive réactionnaire », 2 septembre 2020.]
Cette chronique de Nelcya Delanoë a été placée sur le site du CVUH (le 3 novembre 2019) avec l'accord de la revue Recherches amérindiennes au Québec, sur le site de laquelle elle a d'abord été publiée, et que nous vous invitons à découvrir : https://recherches-amerindiennes.qc.ca/site/kanata-ou-du-dialogue-de-sourds.
Une fois de plus, la lecture de L’histoire refoulée, qui reprend la thèse de l’historien israélien Zeev Sternhell sur le fascisme français, nous convainc de sa pertinence. Non, Vichy n’a pas été une parenthèse. Par Sonia Combe