Le blog de denis Paillard

Face à la guerre, la gauche au sens large a pris des positions divergentes, divergences largement marquées par des considérations géopolitiques. Le mot d'ordre « non à la guerre de Poutine » permet d'articuler trois plans : la résistance des Ukrainiens contre l'agression russe, les mobilisations contre la guerre en Russie, la course aux armements.

Au lendemain de l'annonce par Poutine de la mobilisation de 300 000 réservistes, des manifestations ont eu lieu dans au moins 39 villes. Information  fournie par le site russe OVD INFO

Le pouvoir Russe s’est doté d’un impressionnant arsenal de mesures visant à réduire au silence toute forme de critique et d’opposition à la guerre en Ukraine. À partir du site russe « OVD Info », je propose ici une chronique de la répression des mouvements anti-guerre en Russie sur la période du 1er août au 15 septembre 2022.

Un premier pas a été franchi en 2014 au moment de Maïdan avec l’annexion de la Crimée et l’apparition des républiques autoproclamées de Lougansk et de Donetsk. L’invasion de l’Ukraine lancée le 22 février est une nouvelle étape. Tout montre qu’il ne s’agit pas d’un coup de tête d’un Poutine aventuriste mais que cela s’inscrit dans un projet, largement théorisé, de reconstitution de la Grande Russie.

Suite à l'appel 'se fédérer' (publié dans différents media dont Mediapart) le texte sur les enjeux de cet appel.

Dans ce texte nous avons choisi d’utiliser le terme de ‘migrants’ comme terme générique, pour deux raisons : d’une part parce qu’il renvoie au droit universel de ‘migrer’, tel qu’il est défini dans les conventions internationales, d’autre part, parce qu’il met l’accent sur le fait qu’aujourd’hui ce droit est refusé à des centaines de milliers de personnes.

Au Cambodge, le meurtre de Kem Ley, un analyste et homme politique très populaire, a donné lieu à des manifestations sans précédent malgré toutes les tentative du pouvoir pour réduire l’événement à un simple ‘fait divers’. La mort de Kem Ley n’est pas sans rapport avec le durcissement d’un pouvoir, profondément corrompu.