StopCovid n'a l'air de rien, et l'application est d'une utilité plus que douteuse. Elle n'en porte pas moins atteinte à nos libertés. Il est des engrenages où il ne faut pas mettre le doigt.
Les déclarations de notre Premier Ministre publiées par Le Figaro de ce jeudi 24 juillet évoquent les remontrances de ces instituteurs d'antan prompts à taper sur les doigts de leurs élèves lorsqu'ils ne faisaient pas ce que le maître demandait.
En 2003, Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur, instaurait le délit de racolage, y compris passif, passible de deux mois d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende. Il s'agissait de répondre aux plaintes des riverains en matière de nuisances et de troubles de l'ordre public, et de lutter avec une efficacité présumée accrue contre les réseaux de proxénétisme.
Le tollé suscité par la déclaration d'Eva Joly, demandant à ce que le traditionnel défilé militaire du 14 Juillet sur les Champs-Elysées soit remplacé par un «défilé citoyen», est un de ces accès de xénophobie désormais habituels pendant les mois d'été. L'année dernière, c'étaient les Roms et les gens du voyage.
Démocratie/élections, élections/démocratie. Le serpent se mord la queue. Et nous, nous ne cessons pas de nous coltiner ces candidats aux municipales qui nous promettent monts et merveilles. On sort juste des présidentielles qu’on plonge dans les municipales. Enfin, les socialistes se refont une jeunesse, grâce à la politique chaotique de notre cher président qui n’a plus le temps de s’occuper de nous.