L’AP de Ramallah a décidé de compléter l’assaut lancé par les forces armées sionistes en Cisjordanie parallèlement à leur invasion de la bande de Gaza...
Comme le dit un dicton arabe, le temps de la méditation est maintenant venu après celui de l’exaltation. Réfléchissons à ce qui s’est passé jusqu’à présent pour essayer d’entrevoir ce que l’avenir peut réserver.
En quelques jours, la Syrie s’est à nouveau transformée en théâtre de guerre de mouvement, dans ce qui ressemble à une reprise du dernier déplacement majeur des fronts de bataille qui eut lieu en 2016, lorsque le régime d’Assad avait repris le contrôle d’Alep en bénéficiant du soutien iranien et russe et de la complicité turque.
La situation actuelle et l’accord de cessez-le-feu qui a été négocié à petit feu pendant des mois et à feu très intense ces dernières semaines sont très différents de ce qu’ils étaient en 2006.
Benjamin Netanyahu espérait la victoire de Trump avec impatience et a fait tout ce qu’il pouvait pour y contribuer. Alors, qu’est-ce qui nous attend maintenant que le retour de Trump à la Maison Blanche est confirmé ?
La nature de l’attaque menée par l’armée de l’air israélienne contre l'Iran samedi dernier est hautement significative pour l’avenir proche. Elle a clairement constitué un prélude à une attaque ultérieure contre ce pays en affaiblissant ses capacités défensives et sa capacité à fabriquer davantage de missiles sol-air et de missiles balistiques.
Le Hezbollah est maintenant confronté au dilemme de sa double loyauté, d’une manière qui affecte ses intérêts vitaux. Une partie de ses dirigeants sont enclins à accepter un cessez-le-feu, ainsi qu’un retrait au nord du fleuve Litani. Téhéran, cependant, force le parti à faire dépendre un cessez-le-feu au Liban d’un cessez-le-feu à Gaza, malgré le fait que cela soit devenu absurde.
Si par retour de la Palestine au « centre de l’attention mondiale », on entend la vague montante de condamnation de la guerre génocidaire menée par Israël et de solidarité avec le peuple palestinien, il serait plus exact de dire que cela s’est produit en dépit de l’opération Déluge d’Al-Aqsa plutôt que grâce à elle.
Le parti est tombé dans le piège que lui avait tendu Israël, en insistant pour continuer à échanger des tirs avec l’État sioniste « jusqu’à un cessez-le-feu à Gaza », alors qu’il devenait clair que le poids de la bataille se déplaçait de la bande de Gaza ravagée vers le Liban.