Professeur certifié de lettres modernes, qualifié maître de conférences, docteur en sciences religieuses (spécialité sociologie des religions).
Poitiers. - France
Mon propos se pose en alternative face aux effets décervelant et déstructurant de certaines modes vestimentaires, musicales, audiovisuelles et autres divertissements abrutissants offerts malheureusement en seule pitance à nos jeunes.
Vaincre le fatalisme qui gangrène les cités : tel est le projet ambitieux d’un photographe de talent. Son site internet sobrement intitulé « SOUS-FRANCE» offre une galerie de portraits engagés dans le mouvement d’ouverture sociale et culturelle qui gagne en ce moment les quartiers populaires. Détour recommandé pour aiguiser sa réflexion sur les banlieues.
Protester contre la barbarie que subit le peuple palestinien au nom de valeurs ethniques ou religieuses serait tomber dans le piège béant de l’amalgame primaire.
Face aux effets destructeurs de la propagande djihadiste, il convient de rappeler que les valeurs de l’humanisme, tout comme le progrès scientifique, n’appartiennent pas à une culture et ne sont pas protégées par un quelconque brevet.
L'expression « radicalisation islamique » est une coquille vide. Ce qui apparaît après étude des parcours de ces jeunes révèle en effet que le phénomène de radicalisation est antérieur à l'entrée dans l'islam.
L’émergence de la mouvance « djihadiste » est si rapide et puissante aujourd’hui qu’elle appelle impérieusement des clarifications terminologiques. Le présent article s’inscrit ainsi dans ce contexte tragique de « terreur djihadiste » et se propose d’engager une réflexion sur les fondamentaux sémantiques du « djihad » en islam.