Une vie vouée à l'écriture. Journaliste dans le sud par le rugby d'abord (!) Engagé dans le combat pour une société solidaire et fraternelle. Contre le profit, la croissance et le nationalisme. Insoumis,1…
indigné, permanent. Utopiste paraît-il. Et c'est bien triste....
En même temps que la dérive climatique qui saute aux yeux, il existe en France une dérive autoritaire qui nous prend à la gorge. Cela nous inquiète tout autant et justifie aussi notre colère.
Douze heure de discussion entre le président et ses oppositions. Comme toujours un dialogue de sourd, chacun campant sur ses postions pourtant bien inconfortables, à part pour le fauteuil de l'Elysée. Et à la sortie un truc tout nouveau, époustouflant : la promesse dune conférence ! Grande, la conférence, évidemment !
Vous la connaissez, vous, Julia Faure ? Moi non plus ! Je parle de la présidente du MIF, pas de l’actrice. Remarquez j'allais jusqu’à ignorer aussi, qu’il existât une actrice de ce nom-là. Cela m'interpella tant, que je pris le parti d'en faire ma chronique.
En voilà un affaire, l'abaya ! Manquait plus que celle-là. C'est pas qu'elle soit particulièrement bienvenue dans les salles de classe et les amphis de notre éducation publique. Mais enfin en transformant ce morceau de tissu en affaire de la plus haute importance, Macron et Attal poursuivent leur oeuvre d'exaltation de la priorité nationale
J’ai préparé mon cahier, mon crayon - bien affûté – et je fais ma rentrée. Ce n’est pas un événement en soie - pas même en lin, ni en rien – mais permettez que je soie zému de retrouver ceux qui, après ma chronique hors-série de la semaine dernière, m’ont envoyé un petit mot de contentement. Comme un ronronnement qui fait du bien.
C'est en préparant le retour de ma chronique et en rafraîchissant - la pauvre, elle en a bien besoin aussi ! – la liste des abonnés, que je me suis aperçu que j'avais perdu un sacré paquet d'amis, enfin… ceux qui en faisaient office. En fait, je ne me suis pas encore déclaré apte à retrouver ce rythme quotidien qui m'emballe, tout autant qu'il requiert une certaine forme de concentration assidue.
Quelques jours à peine après sa visite à Marseille, la Canebières était en feu, quasiment en état insurrectionnel. C’est un peu ce qui est devenu dans l'imaginaire collectif : « l’effet Macron ». Son pouvoir de mobilisation s’exerce en réalité bien plus massivement dans la rue que dans les urnes, même si, hélas, cela lui suffit pour nous remettre le couvert...
Mes amis, vous le savez, je me suis en sommeil, mais à l’image de mon Livre d’or, ce n’est que d’un œil. L’autre restera vigilant, non pour changer le monde - puisque je viens de m’apercevoir que ce serait un peu compliqué tout seul -, mais pour pourrir la vie des autres.
Et ce voyage à Paris, alors me direz-vous ! Quand je dis vous, je ne pense pas à la famille, dont pas un de ses membres ne s’est préoccupé d’aucune manière depuis l'accouchement de ma « Petite fille... », ce qui démontre bien l’excellent potentiel - de la famille - à cacher sa joie !
Je suis en sommeil cet été et laisse les autres combattre, chacun à leur manière. Mais il m'arrive de m'éveiller et ce sont souvent les cauchemars qui en sont la cause !