Des nuages de fumées de plus en plus opaques continuent à être émis par les Etats-Unis pour camoufler aux yeux du monde les manœuvres tortueuses impliquant les relations entre l'administration fédérale, le lobby militaro-industriel, le Pakistan, nombre d'autres protagonistes moins importants et dont l'affaire Ben Laden représente la partie émergée.
Les révolutions arabes, y compris lorsque leurs suites restent encore incertaines, avaient réussi à détourner l'attention de l'évolution des relations entre Israël et ses voisins, ceci jusqu'aux Etats-Unis traditionnels soutiens de l'Etat juif. Ces révolutions viennent d'avoir cependant un résultat qui s'impose à l'attention du monde et rappelle l'urgence d'un traité de paix entre Israël et la Palestine. Il s'agit de l'accord qui vient d'être rendu public entre le Fatah et le Hamas, redonnant un rôle essentiel au président Mahmoud Habbas.
Un article signé par un certain Spengler, dans AsianTimes du 3 mai 2011 fournit une hypothèse intéressante au fait que les forces spéciales américaines, après 9 ans de traques inefficaces, aient pu si facilement découvrir la cache de Ben Laden pour le neutraliser.
On ne peut que trouver suspecte la vague de pro-américanisme et d'atlantisme qui se déploie en Europe à la suite de l'annonce par Barack Obama de la mort de Ben Laden. Il semble que les Européens n'attendaient que ce prétexte pour redonner à l'Amérique toute leur confiance comme leader du monde dit occidental.
Selon l'agence russe Ria Novosti, les pays du Golfe demandent le 17/18 avril, par l'intermédiaire de l'organisme du Conseil de Coopération du Golfe qui les regroupe, que l'ONU prenne les mesures "nécessaires" «pour mettre fin à l'ingérence de l'Iran dans les affaires intérieures de ses membres...»