Par Daisy Yuhas
23 décembre 2024

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Comme en témoignent nos articles préférés de cette année, 2024 a été une année d'auto-réflexion dans le domaine de l'autisme. Les chercheurs se sont poussés les uns les autres à repenser l'utilité de concepts et d'outils populaires, tels que la prototypicité et le « test de lecture de l'esprit dans les yeux ». Ils se sont penchés sur les leçons tirées de leurs efforts pour construire une communauté scientifique plus inclusive au niveau mondial. Au niveau de la biologie fondamentale, ils ont poursuivi de nouvelles études qui ont permis de nuancer l'idée selon laquelle la microglie sert principalement à élaguer le cerveau en développement. L'année a également été marquée par la perte de l'écrivain scientifique Steve Silberman, défenseur des personnes autistes et de leurs diverses perspectives, dont le travail a transformé la façon dont de nombreux scientifiques abordent l'étude de l'autisme.
La fonction d'élagage de la microglie remise en question
par RJ Mackenzie
Les scientifiques sont divisés sur la question de savoir dans quelle mesure les cellules sculptent les circuits au cours du développement.
L'héritage de Steve Silberman et de son livre NeuroTribus
par Emily Willingham
Les récits empathiques de Silberman ont changé la façon dont la société et les chercheurs perçoivent les personnes autistes.
Les dangers de la recherche parachutée
par Linda Nordling
Les scientifiques qui étudient l'autisme dans les pays à faible revenu s'efforcent de mettre fin aux pratiques qui exploitent ou ignorent les collaborateurs et les communautés sur le terrain.
Il est grand temps de cesser d'utiliser le test « Reading the Mind in the Eyes » (lire l'esprit dans les yeux)
par Wendy C. Higgins et Robert M. Ross
La mesure largement utilisée de la « théorie de l'esprit » doit être réexaminée, de même que l'affirmation de longue date selon laquelle l'autisme est lié à un manque de cette capacité.
La recherche sur l'autisme prototypique est probablement une impasse
par Deborah Fein, David Amaral et Einat Waizbard-Bartov
Les efforts visant à définir des formes « franches » ou « classiques » de l'autisme reposent sur plusieurs hypothèses que la science n'a pas encore confirmées.