On connaît surtout Jaurès pour ses discours. Il est pourtant aussi l'auteur d'un grand livre, L'Armée nouvelle, dont les analyses dépassent largement la seule problématique militaire.
Aujourd'hui, face au capitalisme, une des tendances de la réflexion philosophique livrée à elle-même est de s’abandonner au vertige enivrant de l’absolutisme, cette forme sophistiquée de défaitisme.
Le crime est notoire, indiscutable : les Américains espionnent tout le monde, tout le temps et partout. Des média ont donné ces derniers mois des noms, des faits, des chiffres, cité des sources. Les droits numériques des citoyens sont bafoués. Reste que ces révélations ont suscité en France assez peu d'émotions. La démocratie numérique reste à conquérir.
Plan d'austérité, pacte de responsabilité… Le nouveau gouvernement fait la part belle au capital. Analyse et propositions alternatives dans un entretien avec Yves Dimicoli, responsable du secteur Économie et Finances du Conseil national du PCF.
Du 21 février au 22 juin 2014, le Centre de la Vieille Charité de Marseille présente l’exposition Visages, ayant pour thème transversal la représentation de la figure humaine dans l’art moderne et contemporain. Sont ainsi réunies cent cinquante œuvres – comprenant photographies, peintures, vidéos et sculptures – de quatre-vingt-dix-sept artistes.
Rutebeuf, né vers 1230 et mort vers 1285, est un poète français, entre la Champagne et Paris. Qui ne connaît pas ces vers, chantés par Léo Ferré, Joan Baez et tant d’autres : « Que sont mes amis devenus Que j’avais de si près tenus Et tant aimés » ?
Une figure a envahi l’horizon, tous grands média confondus : la victime. Mouchoirs et compassion, tels sont les ingrédients du cocktail unique proposé au menu de maintes chaînes de télévision. C’est bien sûr l’invasion du fait divers, sordide, affreux, terrible et incompréhensible.
Lézardes, coupures, incises, sutures marquent les paysages comme les corps. Les œuvres de la photographe Sophie Ristelhueber et de l’artiste plasticien Ernest Pignon-Ernest font affleurer ces traces qui ouvrent le sens du moi et du monde. Ce sont certains de leurs travaux qu’Anaël Marion nous propose de regarder de plus près, attentif au grain de la photo, des murs, de nos peaux.