Blog suivi par 23 abonnés
Le blog de Khaled Satour
-
Face aux vérités du 7 octobre, Anne Sinclair et la propagande par l'omission
L’armée israélienne était présente à Bee'ri dès l’attaque palestinienne et l’assaut qu’elle a lancé a causé la mort de dizaines de civils, dont certains ont été victimes de tirs israéliens, et d’autres ensevelis sous les décombres de leurs maisons détruites par les obus des chars. Les méthodes utilisées contre les civils de Gaza n’ont pas épargné les civils des kibboutz ! -
La saison en enfer promise aux minorités post-coloniales
L’amalgame fait entre la gestion domestique des minorités coloniales au nom de la lutte antiterroriste et de la laïcité et la stigmatisation de la cause palestinienne au nom de la lutte contre l’antisémitisme a fini par trouver sa synthèse naturelle au point de jonction de deux entreprises qu’on a longtemps fait mine de dissocier. -
Viol des femmes, viol de la terre : Deir Yassin (9 avril 1948)
Ce que fut la violence initiale d’Israël, aux penchants génocidaires marqués, et dont l’actuel carnage de Gaza se veut le couronnement, la solution finale. Les assassinats de fœtus préfiguraient l’actuel massacre des enfants palestiniens (2050 d'entre eux ont jusqu'à présent perdu la vie). -
« Tout le monde est perdant »
La formule vous implique dans la déception. Car dans cette proposition, « tout le monde » est le substitut d’un « nous » inclusif qui vous englobe d’autorité. S’extrapolant en vous, votre interlocuteur vous suggère que la solidarité avec le peuple palestinien qui vous était commune n’a pu manquer de se convertir en commune déception. -
Spectateurs de la nouvelle représentation de la tragédie de 1948
La condamnation historique du colonialisme et la reconnaissance de la légitimité de la contre-violence que lui opposent les peuples n’ont pu être acquises que rétrospectivement. Maintenant que le rebondissement de l’affaire palestinienne a réactualisé ces problématiques, l’idéologie coloniale revient, extraite de la naphtaline intacte et plus agressive que jamais. -
Quand le continuum colonial remonte à sa source
Nous voilà revenus à la période coloniale et à l’idéologie qui a toujours été sa compagne. A un passé de domination que l’histoire universelle produite en Occident n’a pu se résoudre à réprouver qu’une fois qu’elle l’a déclaré révolu. Avec l’arrière-pensée de s’interdire, sous ce prétexte, de voir avec quelle intensité il devenait le présent infernal vécu par les Palestiniens. -
L'interdiction de l'abaya: une simple péripétie
La nouvelle laïcité contamine tous les secteurs de la vie commune et n’est plus que le navire amiral d’une entreprise plus vaste, l’arme de prédilection dans un arsenal varié et polyvalent que l’État et la société française ont constitué pour harceler et incommoder sans relâche l’immigration post-coloniale en général, et notamment sa fraction emblématique d’origine maghrébine -
La violence policière en France vue du balcon de la République
On doit mettre au crédit de Mélenchon ce franc-parler qui appelle les violences policières par leur nom, y voyant une dérive qui affecte, au-delà des appareils sécuritaires, les plus hautes institutions politiques. Mais parle-t-il à partir d’un lieu qui lui permet d’élucider toutes les causes structurelles de la violence infligée aux minorités racisés ? -
« Beaufs et barbares » : Gramsci méritait-il d’être réveillé pour si peu de chose ?
La première partie du livre de Houria Bouteldja, qui suscite le pessimisme de la raison, se situe à une altitude historique et théorique telle qu’on pouvait craindre que son pendant optimiste, volant au niveau des « beaufs » et des « barbares » français, ne soit pas à sa hauteur... Et cette crainte s’est avérée justifiée, tant la deuxième partie se rabaisse au niveau du contingent.
- 1
- 2
- 3
- Page suivante