Hier soir j'entends les cris d'un homme. Alors je regarde par la fenêtre et je vois, juste en bas de chez moi, un homme allongé par terre qui crie, avec quelques personnes autour. Exemple ordinaire de violences policières racistes.
Hier à la Marche des Libertés, aujourd'hui, demain… chaque jour nous sommes plus nombreux à refuser obstinément la loi «Sécurité globale» et les violences policières. Ni réécriture ni discussion ni amendement, retrait!
Liberté d'informer, liberté de la presse, liberté d'opinion, liberté d'expression, liberté de réunion, liberté de manifestation… Toutes contre-pouvoirs démocratiques dans un état de droit contre l'arbitraire, les violences policières. Depuis des jours nous sommes nombreux à refuser obstinément d'admettre que la loi «Sécurité globale» puisse passer.
Ce lundi matin dans le trom', je voyais sans la regarder une fille debout devant les portes qui s'apprêtait à descendre au prochain arrêt. Les portes se sont ouvertes et alors d'un geste furtif qui m'a ouvert les yeux, elle a collé, sans même un regard en arrière pour s'assurer de son geste, un post-it de couleur bleu sur la paroi de la rame, à côté des portes.