Les "Soulèvements de la Terre", c'est la tentative de construire un réseau de luttes locales tout en impulsant un mouvement de résistance et de redistribution foncière à plus large échelle ; la volonté d’établir un véritable rapport de force en vue d'arracher la terre au ravage industriel et marchand.
Le 5 octobre dernier, ouvrant la campagne « Désarmer Bolloré » contre la bollosphère, plusieurs centaines de personnes ont convergé vers le port de Concarneau. C'est l'acte 2 : samedi 24 mai, nous appelons à nous rassembler sur terre et en mer en une gigantesque armada festive et colorée, à lever ensemble les voiles sur les réseaux les plus sinistres de l'extrême droite et à leur faire barrage.
Pour une Bretagne et une internationale antifasciste
Sur le Port de Gennevilliers, les alliances se construisent par la grève et le blocage en soutien aux ouvrier·es de la logistique. Les soulèvements de la terre appellent à rejoindre le piquet de grève des ouvrier·es de Geodis. On ne changera pas les infrastructures sans celles et ceux qui les font tourner. Plus qu’une alliance, c’est un champ de lutte partagé qui s’offre à nous.
Alors que ce dimanche 2 février dans le Finistère, des centaines de personnes se sont retrouvées pour un grand bal antifasciste au pied du manoir de Bolloré dans son fief historique de Fouesnant, voici une 1ère synthèse de la vague d'actions contre l'empire Bolloré.
Pierre Édouard Stérin, milliardaire Français proche des milieux réactionnaires et conservateurs français tisse sa toile à travers son projet Périclès, le réseau Atlas, mais aussi à travers sa fondation et les Nuits du Bien Commun, un gala de charité qui finance des associations réactionnaires.
À l'occasion du délibéré des procès de deux porte-paroles des Soulèvements de la Terre concernant leur décision de ne pas se rendre à une commission d'enquête parlementaire vouée à réécrire l'histoire de Sainte-Soline, les Soulèvements republient les retranscriptions du procès caricatural contre une dizaine de militants au motif « d'organisation de la manifestation ».
Depuis ce matin, plus de 1500 personnes se mobilisent contre le projet de Lignes à Grande Vitesse dans le Sud-Ouest. Malgré l'intense dispositif policier, les habitant·es du territoire et d'ailleurs participent à un ensemble d'actions ludiques et percutantes pour dénoncer le coût social, financier et écologique aberrant d'un projet qui a reçu plus de 90% d'avis défavorables lors de l'enquête publique.
Alors que des milliers de personnes sont déjà réunies au village de l'eau, les 120 organisations de la coordination anti-bassines appellent samedi à converger massivement vers le port de La Rochelle. Elles expliquent ici le choix de viser le lien entre l'agrandissement de ce port et la construction des méga-bassines, ainsi que le rôle de celles-ci dans l'asservissement des paysan·nes, la dégradation continue des terres et de l'eau, la mainmise spéculative sur les exportations agricoles.
Le temps est venu de construire un réseau de résistance, de tisser un maillage de contre-pouvoirs populaires. Le temps est venu de nouer de nouvelles alliances et et déployer de nouvelles stratégies en allant à la rencontre de nombreux collectifs, syndicats et organisations. Cela implique une lutte acharnée sur le terrain et une bataille culturelle.
Samedi, lors de la manifestation contre le chantier de l'A69, 10 personnes ont été évacué-es en urgence par les équipes médics de la mobilisation. Nous dénombrons une quarantaine de blessé·es, dont 3 blessures graves qui ont entraîné des hospitalisations, mais sans pronostic engagé. Plus que jamais nous devons apprendre à nous protéger ensemble des violences policières et réinventer sans cesse des formes de résistances pour stopper les chantiers écocidaires.
Ce samedi, plus de 2000 personnes ont manifesté depuis Gennevilliers jusqu’à L’Île-Saint-Denis pour montrer leur opposition à un entrepôt géant sur les berges de Seine et à l’expansion sans fin des entrepôts logistiques.