Les "Soulèvements de la Terre", c'est la tentative de construire un réseau de luttes locales tout en impulsant un mouvement de résistance et de redistribution foncière à plus large échelle ; la volonté d’établir un véritable rapport de force en vue d'arracher la terre au ravage industriel et marchand.
Samedi, lors de la manifestation contre le chantier de l'A69, 10 personnes ont été évacué-es en urgence par les équipes médics de la mobilisation. Nous dénombrons une quarantaine de blessé·es, dont 3 blessures graves qui ont entraîné des hospitalisations, mais sans pronostic engagé. Plus que jamais nous devons apprendre à nous protéger ensemble des violences policières et réinventer sans cesse des formes de résistances pour stopper les chantiers écocidaires.
Ce samedi, plus de 2000 personnes ont manifesté depuis Gennevilliers jusqu’à L’Île-Saint-Denis pour montrer leur opposition à un entrepôt géant sur les berges de Seine et à l’expansion sans fin des entrepôts logistiques.
Samedi à 16h, après 2000 mètres de dénivelé, un groupe d'amoureux·ses des montagnes est venu installer tentes et banderoles au coeur du glacier de la Girose, sur le chantier du 3e tronçon de téléphérique à La Grave-La Meije. Ce campement, à une hauteur d'action collective inédite, atteste de la détermination à donner un coup d'arrêt à l'exploitation et à l'artificialisation accrue des montagnes, des terres des vallées jusqu'aux glaciers. Voici leur déclaration.
Par ses fables sur la menace d'ultra-gauche et ses mensonges éhontés sur les blessé-es, le ministre de l'intérieur déploie évidemment un exercice de propagande destiné à se protéger de l'ensemble des vives critiques sur sa gestion brutale du maintien de l'ordre. Réponse des soulèvements de la Terre à la trumpisation accélérée du ministère de l'intérieur dans le « Journal du dimanche ».
La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays. En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé·es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, nous appelons à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures du pays. À cette violence de rue, Darmanin ajoute aujourd'hui la persécution légale, avec une procédure de dissolution à l'encontre des Soulèvements.
Depuis janvier 2021, les Soulèvements de la Terre construisent un calendrier national d'actions de blocages, de désarmements et d'occupations de terres pour établir un rapport de force à la croisée d'enjeux écologiques, sociaux et paysans, en rassemblant une diversité de composantes qui, lorsqu'elles font corps sur un même front, produisent des basculements.
Après la répression des dernières actions des Soulèvements de la terre, et la publication dans Le Parisien d'un rapport des Renseignements Territoriaux intitulé « l’inquiétant virage radical des activistes écologistes », un ensemble de personnalités et de militant·es apportent leur soutien à ce « mouvement de convergence inédit entre paysan·nes, jeunes urbains, écologistes et syndicalistes ».
[Rediffusion] Que ce soit pour revenir en nombre et arrimer les possibilités de victoire aux Vaîtes, à St-Colomban ou face aux Bassines, que ce soit pour faire rempart à une zone commerciale aujourd'hui Zone à Patates dans le Lubéron, à des retenues collinaires en Haute-Savoie ou face à la spéculation foncière dans le Var, nous vous invitons plus que jamais à nous rejoindre dans les prochains mois !
Ce samedi 26 mars, plus de 7 000 personnes se sont rassemblées dans les Deux-Sèvres à la Rochénard, une mobilisation d'une ampleur inédite contre les projets de méga-bassines qui accaparent l'eau dans la région. La manifestation s'est poursuivie par le démontage du réseau d'alimentation d'une future bassine, qui prélevera l'eau au détriment des besoins des habitants de Vallans en eau potable.