Dans « Ça va mal finir », le livre du « Jarl », tiktokeur d’extrême droite qui a agressé les participants d'une free party organisée à Rennes, tient des propos ouvertement racistes et décrit en détail des dizaines d’agressions avec, si on le croit, la complicité de la police. Comme il le démontre, le fascisme milicien n’émerge pas totalement en dehors des institutions, mais dans une porosité avec celles-ci.
Après avoir travaillé sur les armes et la militarisation de la police dans L’arme à l’oeil et Nous sommes en guerre, Pierre Douillard-Lefevre revient avec un nouveau livre : Dissoudre (Grevis). Un lundi soir avec lui.
Nous poursuivons notre série de Lundisoirs sur la fascisation d’atmosphère qui, jour après jour, pulvérise la prétendue évidence du jamais plus.
Après le portrait des droites radicales magistralement exécuté par Pablo Stéfanoni et Marc Saint Upéry, l’examen des linéaments de l’hypothèse écofasciste par Pierre Madelin nous accueillons aujourd’hui l’historien Johann Chapoutot.
Depuis les années 70, on nous annonce de nouveaux fascismes. Et nous avons contribué, depuis 9 ans, à les conjurer. Mais il faut reconnaître que le fascisme ne vient plus. Il est advenu comme une mue interne à l’extrême centre. Nous cherchons à renseigner sur le monde tel qui est, tel qui vient. Nous avons suivi les insurrections et leur reflux récent. Nous avons encore besoin de vous.
Avec notamment...
Alain Damasio, Alèssi Dell’Umbria, Danièle Linhart, Patrick Cingolani, Frédéric Lordon, des syndicalistes de Solidaires, Detlef Hartmann, la campagne "Make Amazon pay !" , Ariel Kyrou, Callum Cant, le CLAP, des Zadistes, Matthieu Hély, Emmanuel Dockès, Sidi Mohammed Barkat, Pierre Musso, Franco Piperno, Zanzibar, Olivier Cyran, Sylvain Creuzevault, et bien d'autres...