Ce billet traite de l'utilisation du chlorure de potassium pour mettre fin à la vie de ma mère (99 ans), qui était hospitalisée. C'est illégal mais ça se fait.
Pour recevoir des soins palliatifs en milieu hospitalier, un malade peut être dirigé vers une unité de soins palliatifs (USP) ou, en général, rester dans le service où il est soigné, son lit étant renommé lit intitulé de soins palliatifs (LISP). Si les USP sont pourvus de personnels bien formés et d’un matériel adapté, les LISP ne sont pas toujours aussi bien dotés.
Dans la première partie, j’ai décrit le parcours hospitalier de ma mère (99 ans) qui se terminera avec le médecin de garde rédigeant une Ordonnance de la mort : midazolam et chlorure de potassium à dosage létal : 10 g/L. Ma mère décèdera une vingtaine de minutes plus tard. Je rapporte ici la suite de cette affaire.
Hospitalisée pour une grosse constipation soignable par lavements, ma mère (99 ans) a été prise en charge. Le transit semble avoir été rétabli. Quelques jours plus tard, le médecin de garde rédige une Ordonnance de la mort : midazolam et chlorure de potassium à dosage létal : 10 g/L. Ma mère décède une vingtaine de minutes plus tard.