Deux députés français, une eurodeputée et plus de cent citoyens européens ont demandé à l’ensemble des institutions européennes d’assurer toutes les moyens d’observation internationale afin que le processus électoral colombien soit transparent.
Le massacre de Tumaco est le terrible épisode d'un conflit qui se trame depuis le début de la mise en œuvre de l'Accord et qui se base au moins sur deux éléments : D'abord, la politique contradictoire qui imbrique éradication forcée et substitution concertée et ensuite, la désastreuse stratégie historique de l’État colombien qui "signe ce qui est exigé, puis ne respecte pas ce qui est accordé".
A Carthagène des Indes, ville de la première signature de l’Accord de Paix, les membres du Secrétariat des FARC-EP et les « hommes de la paix » du gouvernement Santos se sont retrouvés les 25 et 26 mars afin d’évaluer les 100 premiers jours de la mise en application de l’Accord. Aujourd’hui, 3 semaines après le conclave de Carthagène, les soucis concernant la mise en œuvre de l'Accord demeurent.
Depuis la signature de l'Accord de Paix, les groupes paramilitaires élargissent leur présence, menacent la population et prennent contrôle des zones anciennement occupées par les FARC-EP. La substitution des cultures illicites devient le point d'inflexion entre la guerre et la paix en Colombie.