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Que la crise sanitaire présente et celle économique, sociale et financière qui va suivre, sans doute beaucoup plus longue et plus terrible encore pour les salarié-e-s et les précaires, elle a déjà débuté en fait, suscitent de nombreuses envolées lyriques, patriotiques et souverainistes relatives à la grandeur de la France et à la nécessité de renforcer son indépendance ; il n’était pas nécessaire d’être grand clerc pour le prévoir.
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Lundi 16 mars 2020. Lorsque la crise sanitaire s’est aggravée brutalement, Emmanuel Macron s’est cru chef de « guerre » et brillant stratège. En dramatisant les événements, il ambitionnait sans doute de se hisser au faîte de l’Histoire. Enfin, il tenait sa Bataille de France... Suite et fin d'une analyse en deux parties du «macronisme».
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Qu’il semble loin le temps où un sémillant candidat à la présidence de la République publiait un livre au titre hyperbolique mais creux : Révolution (2016). Un tissu de banalités, de poncifs, de formules ronflantes et de généralités conçu par des communicants soucieux de mettre en scène leur champion, ce Rastignac de la Somme. Premier volet d'une analyse en deux parties du «macronisme».
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La pandémie du Covid-19 a conduit des historiens à rappeler celle qui a frappé le monde, l’Europe et la France en 1918 : la grippe dite espagnole et celle de la grippe asiatique (1956-1958), plus encore oubliée. Intéressant mais partiel puisque les colonies n’entrent pas dans ce tableau mémoriel. Singulière omission.
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Philo-idéologues doublés de dangereux démagogues qui attisent mépris, indignation et colère, pensés par beaucoup, comme les courageux défenseurs de la laïcité, de la République et de la France... Retour sur les dernières sorties d'Alain Finkielkraut et Michel Onfray. Convaincus d’avoir atteint les sommets de la philosophie, ils la travestissent.
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A la «guerre sanitaire» aujourd’hui déclarée, risque de succéder une «guerre économique et sociale» impitoyable pour les salariés, les fonctionnaires et les habitants des quartiers populaires. J'ai imaginé ce que pourrait être le discours du président de la République...
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La Loi de programmation pluriannuelle de la recherche défendue par le gouvernement ne concerne pas seulement les membres de l’enseignement supérieur. Parents, ce sont vos espoirs, vos efforts individuels et financiers, et l’avenir de vos enfants qui sont en jeu et qui risquent d’être plus encore mis à mal si ce projet liberticide et inégalitaire est adopté. De même pour les lycéen·ne·s et les étudiant·e·s.
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L’heure est à l’urgence économique, sociale, écologique et politique, et à la résistance dans un contexte dégradé comme rarement. Contrairement aux analyses de certains, la crise est sans doute beaucoup moins celle du politique que celle des organisations existantes, et elle affecte aussi les syndicats de salariés et d’étudiants... Aussi les résistances à venir devront être unitaires, indépendantes, pluralistes et démocratiques ou elles ne seront pas.
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Hier, la peur « du Rouge » et des intellectuels « marxisants » tenait lieu de programme et de prêt-à-penser pour ceux qui prétendaient défendre le monde libre. Aujourd’hui, la première est complétée par une autre: celle de « minorités indigènes » forcément capables, grâce à leurs réseaux et à leurs nombreux complices au sein de l’institution universitaire, d’imposer leur dangereuse « tyrannie. »
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Il n’y aura pas de « marée populaire » digne de ce nom ni de « Tous ensemble » unitaire, solidaire et démocratique sans les habitant·e·s, les militant·e·s et les nombreuses associations qui œuvrent depuis des années dans les quartiers. Il est urgent d’y travailler.