Ce n'est pas que ça m'indiffère strictement, ce qui m'indiffère est la capacité de presque tous nos supposés responsables politiques à mettre en avant un problème qu'ils sont incapables de résoudre directement pour ne surtout pas mettre en avant ceux qu'ils peuvent résoudre, les vôtres, les miens, ceux des citoyens qu'ils sont censés représenter et qu'ils représentent si mal.
J'attire votre attention sur mon précédent billet, «Le blog de Rémy Nuno GRIFFAIS», et surtout sur Le blog de Rémy Nuno GRIFFAIS, et je vous invite à vous intéresser à ce problème, qui pourrait un jour vous concerner beaucoup plus directement et factuellement que le sort des Gazaouis. Disons, quand on s'intéresse trop à ce qui ne nous concerne pas au sens où on ne peut rien y faire sinon le déplorer, on oublie de s'intéresser à ce qui nous concerne au sens où on peut y faire quelque chose avant d'avoir à déplorer d'être à son tour victime de ce qu'on ne veut surtout pas voir.
Comme l'écrivait M. Griffais à propos d'un autre sujet, «l’urgence [est] de mettre rapidement en place le faire plutôt que d’expliquer pourquoi cela n’est pas faisable». Vous pouvez faire autre chose que pleurnicher pour les Gazaouis? Je suppose que non. Vous pouvez faire quelque chose pour tous les Griffais de France en lutte contre des administrations qui ne respectent pas le droit? Je suis certain que oui.
L'urgence est de faire plutôt que de déplorer ne pas pouvoir faire.