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Billet de blog 7 août 2024

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Le blog de Rémy Nuno GRIFFAIS

Une recommandation de blog donc. Un blog très intéressant...

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Dans le récent biller «La conjuration des égos #2» j'écrivais en introduction:

«Une chose est certaine, quand les paranos n'ont pas d'ennemis, ils se les fabriquent. Et les paranos n'ont pas d'ennemis».

On peut lire dans «Le blog de Rémy Nuno GRIFFAIS» une “fabrication d'ennemi”. Ne connaissant pas directement le cas je ne puis vous dire qui des deux parties concernées est à la source de cette fabrication, en toute hypothèse celle qu'on peut nommer “l'ennemi en second”, c'est-à-dire celle qui, “fabriquée en ennemi”, devient effectivement ennemi du fabricant, est l'auteur des billets récents mais ça n'a pas tellement d'importance car dans de tels cas, ceux où l'on voit s'affronter une personne de peu d'extension (personne physique, petite personne morale) à une personne de grande extension (administration, État, grande entreprise, parti politique, institution religieuse, syndicat ouvrier ou patronal...), celle qui a toujours tort si cette situation de “lutte entre ennemis” persiste est la personne de grande extension, car ces personnes doivent s'interdire d'user de leur puissance d'agir pour résoudre un conflit où elles sont parties. Pourquoi? Parce qu'elles “sont agies”, que l'action d'une personne morale est le fait direct d'une ou plusieurs personnes physiques, et que celles-ci n'ont pas nécessairement des raisons légitimes d'agir d'une certaine manière.

Dans le cas qu'expose Rémy Nuno GRIFFAIS, il est possible que celui-ci soit la source de la fabrication de l'ennemi (c'est peu vraisemblable cela dit), mais il est certain qu'une fois le conflit mis en évidence les institutions concernées doivent tenir compte du fait signalé et le résoudre; il se peut donc qu'ici “l'ennemi en second” soit ces institutions mais le simple fait de ne pas tenir compte des réclamations d'un ayant-droit les rend responsables d'au minimum un délit mineur, peut-être d'un crime contre lui et contre le droit. Ce qui est condamnable.

Sinon, je vous recommande aussi sont premier billet, publié le 26 mars 2020, «CPAM, statistiques et Big Data», où après avoir expliqué l'intérêt de la mise en relation des éléments du titre il conclut par:

«L’urgence et le danger voudraient que nous soyons capables de mettre rapidement en place le faire plutôt que d’expliquer pourquoi cela n’est pas faisable».

Oui, l'urgence et le danger voudraient, mais l'inertie des très grosses sociétés empêche, et c'est très souvent un délit, trop souvent aussi un crime.

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