Blog suivi par 1 abonné

Le blog de Rémy Nuno GRIFFAIS

Docteur en Médecine, Docteur ès Sciences
  • RESPONSABILITÉ PÉNALE DES AGENTS PUBLICS

    Par
    Le silence d'un agent public face à des infractions n'est pas neutre : c'est une complicité sanctionnée jusqu'à 15 ans de prison. L'obligation de dénonciation (article 40 CPP) n'est pas une option mais un devoir légal. Révocation, amendes, casier judiciaire : les risques du silence dépassent largement ceux de la dénonciation, protégée par la loi Sapin II sur les lanceurs d'alerte.
  • La délégation de l'état civil à la CNAV : analyse des risques structurels

    Par | 2 recommandés
    Depuis avril 1988, la CNAV gère à la fois l'identification, la certification vitale et le versement des retraites pour les personnes nées hors de France. Cette concentration de pouvoirs, normalement séparés pour les natifs français, supprime les contrôles croisés essentiels. Sans garde-fou externe, ce cumul de fonctions crée des vulnérabilités permettant théoriquement fraudes et détournements.
  • La loi européenne sur la liberté des médias - Protection ou contrôle ?

    Par | 1 commentaire | 12 recommandés
    L'entrée en vigueur de la loi européenne sur la liberté des médias (European Media Freedom Act) en août 2025 soulève un paradoxe fondamental : comment une législation présentée comme protectrice de la liberté de la presse peut-elle simultanément autoriser l'arrestation de journalistes et leur surveillance ?
  • Les violations de protection des données devant la CEDH révèlent des défaillances

    Par | 2 recommandés
    La Cour européenne des droits de l'homme a développé des cadres sophistiqués pour traiter la manipulation de données et l'obstruction administrative qui portent atteinte simultanément aux droits à la vie privée et à l'accès à la justice, imposant ainsi des réformes structurelles dans les cas de défaillances systémiques.
  • La CNAV, sait beaucoup trop de choses sur vous.

    Par
    En tant qu'assuré social, vous avez le droit fondamental de connaître précisément quelles données personnelles l'Assurance retraite détient sur vous et comment elles sont utilisées. Cette démarche, loin d'être anecdotique, revêt une importance cruciale pour plusieurs raisons majeures.
  • La CNAV connaît jusqu'à vos habitudes de vie.

    Par
    Le registre simplifié des activités de traitement de données à caractère personnel de l'Assurance retraite présente de manière structurée l'ensemble des traitements de données personnelles mis en œuvre par l'établissement public CNAV, dans le cadre de ses missions de service public.
  • La binationalité discriminée.

    Par
    L'état civil d'une personne ayant plusieurs nationalités est régi par des règles spécifiques. Dans chacun de ses pays d'origine, cette personne est soumise aux lois et réglementations en vigueur. De leur côté les administrations de chaque pays doivent considérer cette personne comme un citoyen à part entière, sans aucune forme de discrimination.
  • AGIRC-ARRCO et CNAV : trafic d'identités et pensions de retraite.

    Par | 1 recommandé
    L'observation d'un relevé de situation individuelle produit par l'AGIRC-ARRCO, notamment pour 1995, montre que l'AGIRC-ARRCO et la CNAV ont identifié une erreur faite dans la retranscription de mon NIR par un organisme affilié à l'ARRCO (la CANAREP). Plutôt que de corriger cette erreur, celle-ci sera au contraire exploitée pour créer une identité fictive enregistrée par la suite au SNGI.
  • L'AGIRC-ARRCO : premier pas vers le crime.

    Par | 1 recommandé
    Le 14 août 2007, en l'absence de demande de ma part et sans m'en faire aucune notification l'AGIRC-ARRCO demande unilatéralement au gestionnaire de mon état civil, c'est à dire l'Insee, que me soit attribué un nom d'usage.
  • INSEE : la confusion complice entre une identité fabriquée et mon identité.

    Par | 1 recommandé
    La construction d'état civil frauduleux par les administrations cause un profond stress psychologique, engendrant une perte d'identité, des sentiments d'injustice, de confusion, et d'anxiété, ainsi qu'une méfiance accrue envers les institutions. C'est une forme de "retrait" à la soviétique image du décret du 27 décembre 1932.