La chute du gouvernement du Mouvement vers le Socialisme (MAS) a suscité de nombreux débats à gauche. Parallèlement, elle nous amène à réfléchir sur les voies du changement social, la question de la démocratie et, chose non moins importante, sur la meilleure façon d’éviter des retours de balancier réactionnaires
Coup d’État militaire contre un gouvernement populaire? Rébellion de la société contre un régime tenté par l’autoritarisme? La chute d’Evo Morales, que personne – pas même ses adversaires – n’aurait imaginé il y a à peine trois semaines, mérite mieux que des clichés idéologiques en roue libre.
Le modèle bolivarien qui, pendant des années, a servi de phare et d’inspiration à d’autres forces politiques de la région, est désormais un repoussoir. La crise que traverse le Venezuela devrait être l’occasion d’un débat sur les limites et les erreurs du seul pays qui s’est proclamé socialiste après la chute du mur de Berlin.
Evo Morales a livré Battisti en 24 heures. Non seulement le gouvernement bolivien lui a refusé sa demande d’asile politique en un temps record, mais le militant italien n’a même pas eu le droit fondamental à un procès d’extradition qui aurait permis d’analyser le dossier.
La izquierda latinoamericana y europea debería centrar el debate sobre el sentido de la democracia en lugar de escudarse en una defensa ciega del chavismo que deja el camino libre a la derecha. Una análisis del exdirector de la edición boliviana del periódico mensual Le Monde diplomatique.