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40 ans après le putsch de Pinochet représentant les intérêts de l’ensemble de la bourgeoisie chilienne, la tentation est encore grande chez certain-e-s à gauche d'en rester à une vision Allende-martyr républicain ou centrée sur la défense des droits de l'homme. Après l'Introduction vous trouverez la traduction de l'article "Les Fruits d'octobre" 1972.
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Pérou. «Ollanta Humala a choisi la droite économique» Publié par A l'encontre le 17 - août - 2013Ricardo NapuriEntretien avec Ricardo Napuriconduit par Mario HernandezVersion en Castillan ici.Mario Hernandez: L’idée de cet entretien est d’actualiser le contexte politico-social dans ton pays, le Pérou, en profitant notamment de ton récent passage là-bas. Mais il y a certainement des événements que tu voudras commenter, notamment ceux autour de Evo Morales, le président de Bolivie, et la décision du gouvernement péruvien de ne pas participer au Sommet de Cochabamba [«sommet anti-impérialiste et anticolonialiste» qui s’y est tenu fin juillet-début août 2013].Ricardo Napuri: Non seulement le gouvernement péruvien n’a pas participé à ce sommet, alors même que Ollanta Humala [Président du Pérou apprécié par Jean-Luc Mélenchon, voir ici et là] est actuellement le président de Unasur [Union des Nations Sud-américaines, dont le traité constitutif a été signé en 2008 à Brasilia], mais en outre, ce qui est encore plus grave, il n’a même pas pris l’initiative de le convoquer. On ne peut comprendre qu’il agisse de la sorte qu’en analysant la situation politique.Il y a trois ans, Ollanta se déclarait nationaliste. J’ai dit à l’époque qu’il était un nationaliste progressiste, car il se présentait avec un programme nationaliste et il s’appuyait sur des bases populaires, contrairement aux autres candidats à l’élection présidentielle: Keiko Fujimori [fille de Fujimori], Toledo (un agent états-unien), Kusinski (états-unien qui se présentait comme étant péruvien) et Castañeda (un homme de droite). Ollanta s’est notamment engagé à défendre les communautés indigènes et l’environnement, à soutenir les droits citoyens, à essayer de récupérer les 4’000 millions de dollars de profits abusifs encaissés par les entreprises minières pour les redistribuer sous forme d’aide sociale. Mais une fois arrivé au gouvernement, malgré sa volonté d’effectuer des changements ou d’appliquer des réformes, Ollanta s’est heurté à la structure du pouvoir réel.Au Pérou, il existe une oligarchie conservatrice traditionnelle, plus importante que l’oligarchie bolivienne, qu’on appelle «la rosca» [la clique] et le poids des entrepreneurs miniers y est considérable. A tel point qu’on dit qu’ils ont négocié un investissement de 60’000 millions de dollars en projets miniers. C’est ainsi que Humala s’est très vite vu obligé de choisir entre le respect de ses promesses électorales et la pression des groupes oligarchiques, surtout miniers, qui exploitent de manière génocidaire les communautés paysannes et les régions au mépris de l’environnement. Il a finalement opté pour la droite économique, en introduisant au gouvernement des agents des Chicago Boys, de l’économie nord-américaine et de ces entreprises minières au détriment des gens de gauche qui l’avaient aidé à accéder au pouvoir.Ses décisions – dont la non-convocation au Sommet de Cochabamba et son absence – sont en rapport avec ses engagements auprès de ladite Alliance du Pacifique qui lie le Chili, la Colombie, Panama, le Mexique et maintenant le Costa Rica, aux Etats-Unis, en opposition à Unasur et au Mercosur, que les Etats-Unis considèrent comme un front hostile, ou semi-hostile, à leurs intérêts dans la région. Ollanta Humala est donc devenu un agent de cette Alliance du Pacifique, dirigée par les Etat-Unis, et dont l’objectif est d’empêcher les gouvernements dits progressistes de continuer à faire des avancées dans ce que nous pourrions appeler une résistance limitée aux excès de l’exploitation du capitalisme aussi bien national qu’étranger.
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La familia de la seguramente futura presidente de Chile, por la segunda vez, sale en defensa del general Fernando MATHEI que dirijía la institucion de la Fuerza Aeréa donde el padre de Michelle BACHELET, el general Alberto BACHELET, murio como consequencia de las torturas. Evelyn Matthei, hija del General, es tambien candidata en la proximas elecciones presidenciales por el conjunto de la derecha unida
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Ollanta Humala: ¿Un político progresista latinoamericano?Publicado en Canarias-semanal.org el, Martes, 6 de agosto de 2013Este articulo es seguido del articulo de Gerald Lebrun al cual se réfiere. Usté no es ná,no es chicha ni limonáse lo pasa manoseando,caramba zamba, su dignidad Victor Jara Como muchos de nuestros lectores sabrán, Jean-Luc Mélenchon es el político francés que encabezó en las últimas elecciones celebradas en su país, la candidatura de "izquierdas" que aglutinó a las organizaciones políticas "Partido de Izquierda", "Izquierda Unitaria", Partido Comunista francés y a la “Federación para una alternativa social y ecológica”. La biografía de Mélenchon es sinuosa, tal y como suele suceder con las trayectorias políticas de los socialdemócratas vergonzantes. Es un católico que proviene del Partido socialista frances, en el que militó hasta los primeros años de la década del 2000. Llegó a ocupar la cartera de ministro de Educacion Profesional en el denominado “Gobierno de la cohabitación”, en el que coexistieron con paz y armonía el derechista Presidente Chirac y el socialdemócrata Lionel Jospin. Dicho entre nosotros y para no darle muchos rodeos al asunto: Jean-Luc Mélenchon coincide con la definición de un político que “ni chicha ni limoná”, como en España puede serlo Cayo Lara o Gaspar Llamazares. Sus aspiraciones son puramente electoralistas, que sueñan con recoger los restos del naufragio socialdemócrata para de esa forma instalarse con comodidad bajo las ubres del sistema. Entre sus expectativas no se encuentra, ni mucho menos, la posibilidad de transformar la sociedad ni de acabar con el sistema capitalista, sino en el mejor de los casos, proceder a la agilización de su funcionamiento, engrasando sus goznes más deteriorados.
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Tocopilla: “¿Cómo es posible que un imbécil haga encarcelar un alcalde?”Tocopilla se está convirtiendo en una ciudad-símbolo –como otrora Madrid lo fuera para la república española – y sus habitantes, como un solo hombre, liderados por su gran alcalde, Fernando San Román, siguen librando una batalla que representa el anhelo de justicia de las regiones de Chile pospuesta por un centralismo exacerbado, que viene de la dictadura pelucona de Diego Portales, como también del dominio de la aristocracia santiaguina sobre los provincianos. Chile tuvo, durante el siglo XIX dos guerras civiles, provocadas por la rebelión de las provincias de Concepción y de Coquimbo, cuyos líderes fueron el general Cruz y Pedro León Gallo, respectivamente.
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Communiqué du COMITÉ DE SOLIDARITÉ AVEC CAJAMARCA du vendredi 19 juillet 2013.LES DÉCLARATIONS DE JEAN-LUC MÉLENCHON SUR LE GOUVERNEMENT D’OLLANTA HUMALALe dimanche 14 juillet 2013, Jean-Luc Mélenchon, un des leaders du Parti de Gauche, était au Pérou où il s’est entretenu avec le président de la République péruvienne, Ollanta Humala. Cette visite cordiale d’une des figures de la gauche française a été relatée par Mr Mélenchon lui-même sur son blog et sur le site du Parti de Gauche. S’il fallait n’en retenir que quelques mots, elle se résumerait ainsi : « Ollanta Humala, le président du Pérou, fait vite et bien ce que le président d’un pays riche comme le nôtre se montre incapable de commencer ».Eloge du gouvernement péruvien d’un côté et critique au gouvernement français de l’autre, la manœuvre est simple et efficace. Problème : il semble que Mr Mélenchon ait été mal renseigné sur la politique menée par le président péruvien. Rappelons que « la création d’une retraite » évoquée par Mr Mélenchon est en fait un programme social « Pension 65 » - et non un système de retraite – qui, jusqu’à présent, n’est opérationnel que sur 5% du territoire et se trouve déjà entaché d’un scandale de corruption. La croissance n’est pas de six points mais de sept pour l’année 2012, largement soutenue par les exportations du secteur minier (60% des exportations nationales en 2012). Or, les principales régions d’extraction des matières premières coïncident encore et toujours aux régions les plus pauvres du pays (Cajamarca en est l’exemple).
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Publié par Alencontre le 2 - mai - 2013Hollande: Mouvement des jeunesses socialistesTextes et introduction pour une réflexionFrançois Hollande lors de sa visite à Dijon, les 11 et 12 mars 2013, pour tenter de «renouer le contact avec les Français», a reçu en plein front l’interrogation d’un syndicaliste: «Elles sont où vos promesses?» Le service d’ordre l’a prestement fait taire et l’a embarqué, sans ménagement. Le «plan com’» ne devait pas être bousculé. Or, de ce «nouveau concept de déplacement», il n’est resté que cela, en termes d’images! Plus qu’un symbole. La relative faiblesse des manifestations du 1er mai 2013 ne peut être détachée de cette expression de désarroi, produit «d’une attente vague, même sceptique», mais qui n’empêche pas un désappointement qui se mélange à une colère qui cherche ses modes d’expression.
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Entretien avec Marc Saint-Upery,propos recueillis par Charlotte Nordmann [*]et remarques de Marc Saint-Upéry"Si vous avez une trajectoire de confortable notable social-démocrate et que vous souhaitez vous réinventer en farouche tribun robespierro-guevariste, agiter la bannière bolivarienne est quand même assez pratique. Et puis, si Chávez est capable de déclarer que Kadhafi est un «Bolivar africain» et Assad un «humaniste socialiste» [4], pourquoi s’étonner que tel ou tel homme politique français soit assez naïf ou irresponsable pour voir dans le Venezuela un grand modèle d’alternative anticapitaliste? En réalité, quand bien même on aurait une appréciation ultra-positive du bilan de Chávez, le contexte de son action est tellement différent – manne pétrolière de type saoudien, faible différenciation productive, structure sociale inégalitaire à salariat formel peu développé, faible teneur républicaine des institutions – qu’il n’y a guère de leçons à en tirer pour affronter les graves défis auxquels est confrontée la gauche en Europe."