La répression de la liberté d’expression caractérise le pouvoir actuel et il y a une volonté éditoriale à taire l’action judiciare contre le génocide en Palestine.
Peut-on, comme le prétend le ministre Tabarot, sanctionner la dénonciation d’un génocide ? Le travail est-il un motif suffisant pour imposer le silence sur la commission de crimes internationaux de notoriété publique et établis par les institutions européennes ? Non.
Qu’y a-t-il de plus plus grave au regard du droit entre un contrôleur aérien qui dit " Free Palestine ", d’une part, et un exécutif qui fait obstacle à un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale et se rend complice d’un génocide, d’autre part ? Lequel exécutif gravement défaillant prétend ensuite sanctionner le contrôleur aérien...
Au-delà de la censure de la dénonciation d’une situation criminelle, l’affaire remet en cause la liberté d’expression des agents publics, garantie par la loi, la constitution et les traités protecteurs des droits humains.
Par ailleurs, comment prétendre critiquer - selon la hiérarchie des normes et l’obligation internationale de prévenir le génocide - ce contrôleur, agent public qui se substitue à l’Etat dans son obligation positive à garantir l’efficacité des droits humains ? C’est comme s’il avait dit " stop the genocide ". Ce que dénoncent 25 000 citoyens. Il n’y a que l’exécutif qui s’abstient de le faire. Au mépris de ses obligations et de mauvaise foi.
_________________
À propos de la liberté d’expression dans la fonction publique :
Alors que l’obligation de réserve est un OVNI juridique sur lequel s’interroge la Doctrine depuis longtemps; la Direction des Libertés Publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) le résoud en deux pages à l’attention du ministre de l’intérieur, dans le sens d’une répression contraire aux libertés publiques et aux droits fondamentaux.
(...)
Suite de la Réponse à la Fiche DLPAJ liberté d’expression septembre 2013
Vous pouvez consulter la fameuse note de la DLPAJ ici.