On ne les voit pas, on en parle encore moins... Pourtant, les derniers lépreux turcs sont toujours là, estimés à 2546 en 2010. Durant près de 30 ans, ils ont pu être soignés grâce au dévouement sans faille de la défunte Dr. Türkan Saylan et des quelques associations impliquées. Aujourd'hui, le Ministère de la Santé, jugeant leur cas comme un problème de second ordre, a décidé de fermer l'Hôpital de Bakırköy pour les transférer dans une section dermatologique d'un autre établissement hospitalier. Ignorant au passage toutes les conséquences néfastes d'un tel choix.
Ok, la Thaïlande, c'est beau, les gens sourient, la température est magnifique... Mais faut pas oublier quelque chose les cocos. Lorsqu'on a un visa touristique ou étudiant, pas le choix, faut sortir du pays, tous les trois mois dans le dernier cas. Hong Kong pour les rupins avec Air Asia, Poi Pet à la frontière cambodgienne pour les Radins-Malins. Le genre de périple, long, chiant, inutile, à 2000 bahts, dont notre agenda pourrait aisément se passer.
Au sein du camp des Rouges à Ratchaprasong, on attend le chapitre final, celui d’un jeudi 13 mai durant lequel l’armée passera le balai de la force pour nettoyer les six milles « Red shirts » retranchés dans cette zone commerciale de Bangkok depuis deux mois. Le regard inquiet, la rage de ne rien lâcher, les manifestants guettent les blindés au loin. Mais finalement, le gouvernement préfére l’option de la balle de sniper sur le général renégat Seh Daeng, touché à la tête, et plus près aujourd’hui de la mort que de la vie. Reportage.
Après quarante ans de bons et loyaux services dans la province du Sud de Yala, en proie à une sanglante rébellion de la population musulmane depuis 2004, ce policier tente d’obtenir sa mutation pour honorer sa dernière année à l’abri des menaces qui pèsent sur sa tête. Malheureusement, sa demande ne trouve pas écho auprès du dernier remaniement des forces de l’ordre. Et sans surprise, l’officier du district de Bannang Sata est tué lors d’un attentat.