La notion de travail et la façon dont nous l'abordons sont des éléments essentiels de la reconquête des électeurs qui se sont laissés tenter par l'extrême-droite (les "fachés par fachos" selon François Ruffin).
Je me souviens encore du plaisir que je pensais avoir – à débattre – après avoir pris pour la première fois un abonnement à Médiapart, il y a de cela bientôt une douzaine d’années. Depuis, mon illusion a fait face à la réalité.
Peut-on vous poursuivre en justice pour avoir refusé d’accéder à la demande de ce client ? Dit autrement, pouviez-vous refuser – en toute légalité – de servir un client potentiel, sans avoir commis une forme de discrimination interdite par la loi ?
Par Pierre Troin
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Là où je suis surpris, c’est lorsque je pense aux personnes – musulmanes par exemple – à qui on interdit l’accès aux établissements scolaires sous le prétexte qu’elles ont la tête couverte d’un foulard.
J’avoue avoir beaucoup de réticence à laisser l’État à entrer dans notre sphère privée. Une des raisons est que l’expérience montre qu’une fois entré, l’État à toujours tendance à vouloir rester, même si les besoins d’origines ont disparu.
Pour ma part, une des raisons pour lesquelles je me suis senti me détacher de la gauche est l’accumulation de strates idéologiques qui semblent être devenues une sorte de conditio sine qua non que je refuse. Prenons quelques exemples...
« Le collège est français, creillois et laïque. On ne va pas se laisser infester par la problématique religieuse », déclare le principal Ernest Chénière. Aussitôt la polémique éclate.