Ahlan et bienvenue,
« Sudfa », ça veut dire « hasard », « coïncidence », « chance », en arabe standard et en arabe soudanais (c'est aussi le titre d'une chanson de Mohamed Wardi, grand chanteur soudanais).1…
Par hasard, un peu comme ce projet, un peu comme nos rencontres et notre décision d’ouvrir un petit média en commun pour pouvoir publier des articles en ligne, au moment de la révolution de décembre 2018.
Nous sommes un petit groupe d'ami.e.s soudanais.e.s et français.e.s. Notre objectif est de visibiliser l’actualité et l’histoire soudanaises – politique, sociale ou culturelle – et celles de la communauté soudanaise en France, et de mettre en avant les luttes sociales, féministes, écologistes, et de la migration. Pour cela, nous traduisons des articles écrits au Soudan ou en France par des militant.e.s soudanais.e.s, co-écrivons des articles ou chroniques sur divers sujets, ou publions des interviews avec différents acteur.rice.s ou militant.e.s au Soudan et en Europe. Vous pouvez retrouver tous ces contenus sur notre nouveau site Internet : sudfa-media.com. Vous pouvez nous écrire à sudfamedia@gmail.com, ou via notre page Facebook (Sudfa Media) et Instagram. Pour nous soutenir, n'hésitez pas à faire un don sur notre cagnotte : https://www.helloasso.com/associations/strong-wings/collectes/sudfa-media
Nous animons aussi régulièrement des rencontres et événements publics sur le Soudan : si vous voulez solliciter notre intervention lors d'un événement, n'hésitez pas à nous écrire par mail !
A bientôt, et bonne lecture !
Pour soutenir notre travail de traduction, de journalisme, d'éducation populaire et de soutien aux mobilisation des Soudanais.e.s, n'hésitez pas à nous faire un don sur notre cagnotte en ligne : https://www.helloasso.com/associations/sudfa-media-strong-wings/collectes/sudfa-media
(Photo de couverture : Talking About Trees, Suhaib Gasmelbari, 2019).
Pour la troisième fois, l'équipe de Sudfa Media publie une brochure qui rassemble plusieurs textes écrits et traduits par notre collectif au cours de l'année écoulée. Pour l'année 2024, la nouvelle édition est consacrée à la guerre, afin de faire entendre les voix oubliées du conflit : celles de la société civile soudanaise. Bonne lecture !
Depuis le début de la guerre au Soudan, les comités de résistance, organisations autogérées de la société civile soudanaise et fers de lance du mouvement révolutionnaire, font l'objet d'une violente répression. Pris en étau entre les deux forces armées qui s'affrontent, ils multiplient initiatives de solidarité locale et poursuivent leur combat pour construire un gouvernement civil démocratique.
Sur les réseaux sociaux, les Soudanais·e·s expriment leur colère et déception après la prise de pouvoir de la ville de Wad Madani par les Forces de Soutien Rapide (RSF), suite au départ de l'armée. Le 20 décembre, les RSF ont annoncé avoir pris le « contrôle entier » de l’Etat de Gezira, une victoire décisive pour eux.
Depuis le 15 avril 2023, la violence meurtrière de la guerre au Soudan a provoqué une profonde inquiétude parmi les exilés soudanais résidant en France. Ces derniers, loin de chez eux, suivent avec anxiété et impuissance l'évolution de la situation dans leur pays d'origine. À travers les frontières, ils et elles appellent à la solidarité pour mettre fin à cette crise.
Ce court texte littéraire de Khaled Siraj, écrivain soudanais exilé à Paris, décrit le quartier de La Chapelle, où se retrouvent les Soudanais-e-s de la capitale, sous le prisme de la nostalgie.
En juillet 2017, un groupe de Soudanais de Briançon a entamé une lutte contre la préfecture des Hautes-Alpes pour faire annuler leur procédure de « Dublin ». Pour beaucoup d'habitant·e·s, la « marche des Soudanais » a été le moment fondateur d’un mouvement de solidarité avec les exilé·e·s dans les Hautes-Alpes. O., un des acteurs de cette marche, partage avec nous le récit de cette mobilisation.
Depuis plus d’un mois le Soudan est déchiré par la guerre entre l’armée soudanaise et la milice des Forces de Soutien Rapide (RSF). Au milieu des conflits armés et de la crise humanitaire, une très forte solidarité entre les citoyen-ne-s a vu le jour. Elle montre que face à la violence des armes, la société civile soudanaise oppose la paix et continue d’œuvrer au changement social pour le pays.
Depuis ce matin, des violences entre l'armée et la milice des Forces de soutien rapide ébranlent le pays, causant d’énormes dégâts, des blessé.e.s et des mort.e.s. Les comités de résistance, porte-paroles de la révolution de 2019, demandent la paix dans le pays.
Le film « La Combattante », réalisé par Camille Ponsin (2022) retrace l'engagement important de Marie José Tubiana pour le droit des demandeur.euse.s d’asile soudanais.e.s en France. Il soulève également des questions sur le système d'asile en France et le rôle central des interprètes, héros invisibles du film.
[Rediffusion» À l'occasion de la sortie en France du film « Le Barrage » d'Ali Cherri sur le barrage de Merowe (Soudan), nous retraçons dans cet article l'histoire de la lutte contre le barrage de Kajbar, qui est un exemple de résistance victorieuse contre un méga-projet hydroélectrique au Soudan.