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Ce lundi était projeté, au cinéma municipal de Cluny (71), le documentaire En quête de Sens nous invitant à un petit tour du monde de penseur(e)s qui tentent de répondre à une question simple: qu’est ce qui ne va pas avec le système actuel, et que faire.L’équipe est composée d’un réalisateur, Nathanaël Coste, et d’un personnage (le « héro ») issu du marketing des produits de luxe et qui, du haut de ses 27 ans, se pose de sérieuses questions sur le sens de sa vie: Marc de la Ménardière – que l’on peut par ailleurs écouter sur un TEDx de 2013.Parmi la dizaine de personnages ainsi rencontrés, tous intéressants, on ne peut qu’être impressionné par la Dr Vandana Shiva, experte en mécanique quantique reconvertie dans l’agriculture biologique et le défrichement de nouvelles voies pour l’humanité selon, notamment, les préceptes de Ghandi.Le film est prenant et joyeux, les personnages tout sauf misérabilistes, du chaman à l’astrophysicien en passant par le cultivateur urbain. Mais pour dire quoi?
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Hôpital de Brol-sur-Mer, Nord-Pas-de-Calais. Le Dr Duhamel, spécialiste en infections chroniques, publie un article dans le magasine médical World Medicine qui semble être passé inaperçu de la presse et des autorités sanitaires locales. Il fait référence à de récentes hospitalisations de personnes atteintes de forte fièvre, vomissements et difficultés à se mouvoir. Des symptômes assez inhabituels pour la région, plus graves qu’une « simple » fièvre ou d’un excès de bière.Les analyses pratiquées sur ces patients ne correspondant pas à des maladies connues, l’équipe du Dr Duhamel mena une recherche épidémiologique plus approfondie et remarqua que la seule chose pouvant lier entre eux ses différents patients est… la chasse au gibier d’eau. S’agissait-il là d’une variante d’un autre trouble, par ailleurs de plus en plus répandu dans la région, la fameuse grippe H1-Hénin?Après comparaison avec des souches récupérées dans un coffre-fort de l’entreprise pharmaceutique Sasufi (coffre-fort, car le virus de souche H1-Hénin a la particularité de faire fortement enfler les bourses des marchands de vaccins), le constant fut négatif: rien à voir avec la grippe abiaire.Le Dr Duhamel et son équipe poursuivirent donc leurs recherches, sur des patients qui se remettaient tant bien que mal grâce au bon air local, mais sans diagnostic définitif. Ils approfondirent néanmoins ce lien du gibier d’eau, et allèrent faire des prises d’échantillons, sur place, de tout ce qui pouvait sembler vecteur de transmission: qualité de l’eau, résidus chimiques, insectes…
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En matière d’évolution, le processus généralement présenté part de mutations génétiques aléatoires qui procurent certains avantages adaptatifs. A ceci s’ajoute, depuis une bonne dizaine d’années, la dimension épigénétique qui associe directement des modifications génétiques aux pressions environnementales. Le déterminisme génétique tellement en vogue dans les années 1980 du fait d’auteurs tel Richard Dawkins est aujourd’hui reconnu comme étant une simplification sans réel connexion avec la réalité observable, mais on a pas encore vraiment fait le pont entre ces mécanismes de mutation génétique et la complexité du vivant. Quel est réellement le mécanisme de l’évolution?
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Les choses de la vie font que la plupart d’entre nous se retrouvent de temps à autre confrontés à des problèmes de comportement difficiles à vivre au sein de nos familles, couples ou cercles sociaux. Le plus souvent, c’est-à-dire quand les gens impliqués ne nous paraissent pas souffrir d’une pathologie particulière telle la perversion narcissique, nous partons du principe que les gens qui nous font du mal de le font pas exprès, c’est juste que leurs bonnes intentions de départ sont « trahies » par les casseroles qu’ils traînent – que nous traînons tous – depuis leur enfance: blessures, peur de l’abandon, anxiété, etc… D’où il découle que d’un point de vue thérapeutique il faut arriver à recréer un climat d’empathie, de non-jugement permettant de libérer la parole, se dégager des peurs imaginaires et retrouver un comportement en prise avec la réalité.
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En mars 2014 eu lieu la vente aux enchères d’une caméra Hasselblad 16 mm ayant voyagé sur Apollo 15 en 1971. Cette caméra était à l’époque vantée comme étant la seule caméra au monde ayant fait l’aller-retour entre la Terre et la Lune, la procédure normale étant d’abandonner tout le matériel inutile au retour dans le module lunaire. Elle avait pu bénéficier de la grâce « nasanienne » du fait d’un problème technique ayant empêché son abandon.
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La signature de la vente de 24 avions de chasse Rafale et d’une frégate couronne une superbe opération de marketing du complexe militaro-industriel français, qui restera certainement dans les manuels didactiques des apprentis dictateurs, meurtriers de masse et terroristes en costume-cravate. Du beau boulot, illustrant à merveille l’insondable hypocrisie, corruption et communauté d’intérêts de tout ce beau monde qui adore nous faire la leçon sur les « valeurs » de la République. MDR, le « M » étant malheureusement à prendre au sens premier.
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La question de l’existence des extraterrestres est un marronnier qui existe sans doute depuis le jour où l’Homme, ancien voir très ancien, s’est posé la question de la nature de ce ciel étoilé qu’il apercevait chaque nuit. Plus près de nous, au début des années 50 le physicien Enrico Fermi se demandait pourquoi, au vu des centaines de milliards d’étoiles au sein de notre propre galaxie (qui n’en est qu’une parmi des milliards d’autres), personne ne nous rendait visite? La question est d’autant plus prégnante que nous savons aujourd’hui qu’il existerait – selon du moinscette étude de l’Australian National University – de l’ordre de 100 milliards de planètes habitables dans notre galaxie. Planètes habitables selon notre définition anthropocentrique, c’est-à-dire avec juste la bonne température pour y maintenir de l’eau à l’état liquide. Ce qui n’empêche pas, en polus, l’existence possible de vie sur des planète a priori non habitables mais dont la chaleur interne pourrait permettre à l’eau liquide d’exister sous une épaisse banquise – comme c’est sans doute le cas sur Europa, une lune de Jupiter. Mais contentons-nous pour l’instant des 100 milliards de possibles Terres.
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Dans la jungle calaisienneDepuis le démantèlement du camp de réfugiés de Sangatte en 2002, des milliers de migrants, venus d’Afrique et d’Asie, continuent d’arriver à Calais dans l’espoir de traverser la Manche pour atteindre l’Eldorado que serait l’Angleterre. La présence sur place de famille ou de connaissances, la relative facilité de trouver du travail, le marketing des mafias de passeurs alimentent une machine à migration qu’empruntent, à leurs risques et périls, ces ressortissants de pays à hauts risques (Afghanistan, Ethiopie, Érythrée, Somalie pour n’en citer que les principaux).
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- Dis-moi que tu m’aimes!- Ben oui euh je t’aime, on vient de passer un super week-end en zamoureux, tu as déjà oublié?- Non, dis-moi que tu m’aimes sur Facebook, crétin! En trois lignes, l’introduction d’un débat auquel de plus en plus de couples sont confrontés, et pas seulement les jeunes hyperconnectés: du fait des réseaux sociaux et notamment Facebook, l’amour est en voie de passer de la zone intime, l’entre-toi-et-moi, à la zone publique de la valorisation personnelle 2.0.L’amour, a priori vecteur de bonheur partagé et graal de ceux et celles qui ne l’ont pas encore (re)trouvé, transformé en outil d’autopromotion et de domination: aimes-moi sur FB ou je te quitte, like ma photo si tu es vraiment amoureux, et arrête de commenter les publications de ceux ou de celles que je n’aime pas.