Le décrochage scolaire est majoritairement lié aux élèves en situation d’échec scolaire qui se retrouvent dans une voie qu’ils n’ont pas vraiment choisi. Il s’agit soit le choix de privilégier le petit boulot dans lequel il réussit mieux, à court terme, que les études, soit une fuite devant un lieu qui symbolise l’échec, soit une crise liée à l’expression de sa personnalité dans une la voie perçue comme subie.
Les deux chantiers de fond doivent être :
- la réorganisation du collège pour mieux intégrer les élèves qui arrivent en maîtrisant insuffisamment la lecture, l’expression écrite et le calcul. Aujourd’hui, ces élèves après deux ans de retard ne redoublent plus, ils passent à l’ancienneté. Ils sont condamnés à suivre des cours qu’ils ne peuvent pas assimiler et être devant des devoirs qui, quelle que soit leur bonne volonté, ne peuvent pas réussir. Ils arrivent en 3ème avec l’estime de soi détruite et un niveau scolaire extrêmement faible.
- l’amélioration de l’orientation en fin de 3ème. Aujourd’hui seuls les élèves en difficulté doivent s’orienter. Ils le font avec une information insuffisante et en passant à travers un système informatique opaque.
Il faut prendre en compte les adolescents et jeunes adultes qui font une crise à cause d’un changement de repères ont toujours existé. Tant que je n’aurais pas de données fiables, je penserais, qu’ils sont en égale proportion aujourd’hui qu’il a vingt ans. L’important c’est de leur donner un soutien pour résoudre leurs problèmes existentiels et leur permettre alors de revenir dans le système quand ils le souhaitent.
Enfin, arrivent les représentations de la famille, laquelle préfère un salaire même faible qu’un diplôme qui permet d’assurer l’avenir.
Pour cela, il est nécessaire dès la 5ème de mettre en place une sensibilisation aux règles du jeu du monde des adultes.
2 – La formation à la diversité des fonctionnements cognitifs
17 – L’implication des parents lambda dans l’école