Ali Zare Ghanatnowi

Cinéaste Iranien

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  • Iran : la « ligne blanche », ou la censure par la vitesse

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    Iran : la « ligne blanche », ou la censure par la vitesse
    En Iran, X (ex-Twitter) est officiellement bloqué depuis 2009. Fin novembre 2025, X active une rubrique de transparence : « À propos de ce compte ». Une mention anodine ailleurs : « Basé en… ». En Iran, elle devient une arme de vérité. Des internautes capturent. Comparent. Publient. Et posent la question qui fait mal : comment des comptes pro-régime apparaissent « basés en Iran », alors que X est bloqué ?
  • Iran : pourquoi nos médias restent prisonniers de 1979

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    Depuis près d’un demi-siècle, une grande partie des médias occidentaux regarde l’Iran à travers un moment unique : la révolution islamique de 1979. Ce réflexe narratif, hérité d’orientalismes persistants et d’une dramaturgie politique séduisante, empêche de voir une société majoritairement jeune, urbaine, éduquée et largement désenchantée religieusement. L’Iran d’aujourd’hui n’est plus celui de Khomeiny, mais celui de « Femme, Vie, Liberté ».
  • Iran : entre guerre, trêve et impasse. Chronique d’un peuple pris en otage

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    Iran : entre guerre, trêve et impasse. Chronique d’un peuple pris en otage
    Quelques jours se sont écoulés depuis l’annonce d’un cessez-le-feu. Douze jours de guerre qui ont laissé un arrière-goût amer dans la gorge de tous les Iraniens. Un répit précaire est venu s’installer. Il ne s’agit pas d’une paix. Seulement d’un silence lourd, presque suspect. Car derrière cette trêve fragile, les questions s’accumulent, sans réponses. Par Ali Zare Ghanatnowi, cinéaste iranien en exil.
  • Iran : entre la guerre et l’espoir fragile de liberté

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    Depuis chez moi en exil, en France, je vis au rythme d’un pays à feu et à sang. Le téléphone vissé à la main, le souffle suspendu à chaque vibration, je scrute les nouvelles venues d’Iran. Ce n’est pas seulement l’angoisse d’un exilé : c’est une terreur intime, physique, qui me pousse à me cacher au moindre bruit de moto ou d’hélicoptère. Comme si la guerre avait franchi les frontières, pour s’installer en moi. Par Ali Zare Ghanatnowi, cinéaste iranien en exil.