Réflexions au retour d'un déplacement à Mayotte avec la Commission des affaires économiques, deux mois après la dévastation de l'île par le cyclone Chido.
Mayotte pourrait être un laboratoire, non pas de la violence de l’Etat telle qu’elle s’exerce aujourd’hui, mais d’un développement autonome et économe, alternative au néo-colonialisme ou au libre-échangisme mondialisé.
« Mais qui aurait pu prévoir ? » Il y a un an, Macron feignait l’étonnement face aux symptômes de la crise climatique. Aujourd’hui, c'est Bruno Le Maire qui joue la surprise face à un déficit plus élevé que ce que lui prévoyait, malgré les avertissements de tous les experts.
[Rediffusion] « J’ai entendu pendant des nuits les tirs de mortier d’artifice et rassuré mes enfants. J’ai découvert au petit matin les magasins ravagés. Avec ce paradoxe qu’on ressent ici en Seine-Saint-Denis : regretter les pillages qui se retournent contre ceux qui galèrent, contre le propriétaire du petit bureau de tabac, contre les parents d’une crèche incendiée. Mais comprendre la rage et les raisons de la colère qui se déchaîne. »
En 2009, dans la loi issue du Grenelle de l'Environnement, la France s'était engagée à réduire de moitié l’usage des pesticides en 10 ans.
Dix ans après, au contraire, leur consommation a encore augmenté. Mais l'agro-business creuse encore, et préfère amoindrir le cadre de réglementation plutôt que véritablement protéger les agriculteurs, l'environnement et notre alimentation.
Au Salon de l'Agriculture, le gouvernement promeut une vision techno-centrée, néolibérale, de l'agriculture, incapable de répondre aux enjeux réels auxquels doivent répondre les paysans et les acteurs de l'agriculture aujourd'hui : sécheresse, transition agroécologique, accès à la terre...