Que se passe-t-t ’il dans notre cerveau lorsque nous avons un bras dans le plâtre ? Un article publié par une équipe américaine dans le journal Neuron en août dernier décrit comment le cerveau réagit à l’inutilisation d’un de nos membres, en faisant intervenir la plasticité cérébrale.
Les citoyens doivent pouvoir assister à des débats scientifiques entre pairs, qui reposent sur des argumentations fondées et non sur des opinions, rumeurs ou peurs ; ils doivent pouvoir bénéficier du savoir factuel autant qu’épistémique, pour comprendre les questions soulevées et le statut des preuves.
Beaucoup a déjà été dit sur les études du Prof. Raoult quant à la possibilité d'utiliser un traitement faisant intervenir entre autres l'hydroxychloroquine. Et si tout ne reposait pas sur la définition même prise pour définir l'absence de charge virale ? Une histoire de seuil pas si anodine.
Pour endiguer la propagation de l’épidémie à coronavirus COVID-19, la plupart des gouvernements des pays qui y sont confrontés ont mis en place des mesures de confinement des populations. Cette situation peut engendrer un stress qui apparaît en moyenne 11 jours après le début du confinement. Quelle neurobiologie sous-tend ce stress ?
L'examen du projet de loi relatif à la bioéthique commence au Sénat aujourd'hui. Bien que le débat public porte principalement sur l'ouverture du droit à l'AMP à toutes, le projet de loi modifie aussi l'encadrement législatif de la recherche sur l'embryon. De quoi s'agit-il ? Pourquoi ces modifications du cadre législatif ? Peut-on craindre ces changements ?
Face une gestion de type « managérial », il faut renouer avec le principe de la « liberté des savants », estiment, dans une tribune au « Monde », plus de 2 700 universitaires, qui présentent, collectivement, leur candidature à la direction de l’autorité d’évaluation de la recherche publique.
Nous avons tendance à accorder plus de crédit aux avis qui vont dans le sens de nos idées préconçues, et moins à ceux qui nous dérangent. Quel mécanisme cérébral rend compte de cette différence de traitement de l’information par notre cerveau ? Une étude publiée dans la revue britannique Nature Neuroscience permet de mieux appréhender ce processus neurologique.
La plasticité cérébrale permet de « sculpter » notre cerveau au cours de périodes où le cerveau est très sensible à l’environnement. Une étude publiée dans la revue Nature le 2 mai dernier par une équipe de l’Université de Baltimore (Etats-Unis) montre l’existence d’une telle période chez la souris en ce qui concerne la sociabilité, qu’il est possible de la « rouvrir » grâce à l’ocytocine.