Allez, je me dis que plus vous serez au courant de ce qui se passe vraiment, plus vous soutiendrez la lutte contre cette politique absurde et inhumaine. Je vous écris depuis l'hôpital Lariboisiere, à Paris. Un homme réfugié (M.) ne peut plus s'asseoir depuis une semaine. Il a de très nombreux boutons, sur tout le corps.
Pour ceux que ça intéresse (et je sais d'avance que vous serez peu), voici un récit, qui ne vaut que par sa sincérité, de la situation telle qu'elle est vécue par les réfugiés et les migrants qui vivent, au jour le jour, dans des conditions ignobles, dans les rues de Paris, au gré du bon vouloir des forces de police qui les laissent parfois installer leur camp de fortune ici, le "nettoient" là, et les délogent avec violence d'un coin qui, ironie du sort, sera réinvesti quelques jours plus tard.