Sans affiliation de parti, nous sommes un groupe d’irréductibles internationalistes. Il nous paraît simplement nécessaire d’avoir un aperçu d’ensemble sur la lutte de classe aujourd’hui. Quelles sont1…
les grèves qui ont lieu? Quelles sont leurs revendications? Être une caisse de résonance pour ces luttes et pour nous informer, dépasser nos particularismes nationaux, voici ce qui nous semble être nécessaire. Parce que l’internationalisme est plus qu’un principe, en voici l’une des illustrations.
Nous prônons l’auto-organisation à la base, et donc une méfiance vis-à-vis des syndicats, qui ont la fâcheuse tendance à domestiquer nos luttes pour leur donner des formes acceptables pour l’ordre bourgeois.
Nous nous revendiquons révolutionnaires au sens où nous estimons que c’est l’ensemble des rapports sociaux capitalistes qui est à bouleverser radicalement pour voir disparaître l’exploitation, la domination et les classes sociales.
L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes.
Le RMT multiplie les grèves, l'ASLEF prolonge le boycott des heures supplémentaires - mais les entreprises ferroviaires reçoivent en échange plus de fonds publics que ne coûtent leurs grèves.
La suppression de la subvention sur les carburants au Nigeria provoque une grève illimitée des médecins et une grève générale le 2 août 2023 pour l'augmentation du salaire minimum.
D'un point de vue sectoriel, c'est l'industrie manufacturière qui a connu la plus forte augmentation des grèves et des protestations, passant de 10 en janvier à 59 en mai.
Les travailleurs de l'usine International Flavors and Fragrances à Memphis, Tennessee, ont travaillé pendant plus d'un an sans contrat avant de décider que c'en était assez.
Les travailleurs de Starbucks ont utilisé des pancartes et des éventails arc-en-ciel pour souligner que les droits des travailleurs sont aussi des droits pour les homosexuels et les transgenres.