Il y a des manières plus ou moins heureuses de gérer son image. Communicant pour la première fois depuis son arrestation, le cinéaste Roman Polanski a choisi le site internet "La Règle du Jeu", celui-là même qui a abrité les chroniques haineuses de Yann Moix à l'égard de la Suisse.
Quand il est bien préparé, l'agneau est un animal comestible L'affaire suscite de l'émoi en Suisse romande. Quelques jeunes jurassiens bien chargés s'en sont pris à un agneau dans la nuit du 17 au 18 avril. Ils l'ont enlevé de sa bergerie et ont tenté de le dépecer sans y parvenir avant de le brûler à l'aide de palettes en bois. La bêtise de cet acte en suscite une autre, tout aussi inquiétante qui s'étend sur la toile.
Affaire Logistep : la séance, d'abord fixée au 21 avril, a été repoussée à une date inconnue à ce jour (Tribunal fédéral, Lausanne, Photo 24heures) Il y a eu d’abord l’affaire Légeret. Les rédactions romandes s’en sont servies pour expérimenter différentes formes de live-blogging avec plus ou moins de bonheur. Nous en avions déjà parlé sur Chacaille. Il y a eu ensuite l’affaire du grand Conseil. Pour le compte du 24heures, un journaliste qui tenait un fil d’information sur le déroulement des séances s’est retrouvé sur le grill : certains politiciens lui reprochaient d’influer sur la teneur des débats en cours. (Pour un rappel des faits ,consultez ce billet sur Sokisoque.ch). Nous avons droit maintenant à l’affaire Logistep, qui pourrait créer un précédent juridique des plus fâcheux pour les twitteurs et autres laïve-blogueurs helvétiques.
« Quel est votre business plan ? » Stephen Engelberg attendait la question depuis un moment. Avant d’y répondre, il esquisse un sourire, savoure le moment puis se lance : « Mon business model est très simple. Je reçois de l’argent et je le dépense. Et faites-moi confiance, je m’arrange toujours pour en dépenser plus qu’on m’en a donné ». Le public est vert. La jalousie sans doute.
Dernier invité à venir s’exprimer sur la grande scène du congrès des journalistes d’investigation qui s’est tenu à Genève ce week-end, le journaliste irakien Muntazer Al Zaïdi est brièvement revenu sur “l’ affaire de la chaussure” qui l’a propulsé sur le devant de la scène. Mais il a surtout été question des conditions de travail des journalistes dans son pays.
Alors que le 6ème congrès de la discipline se tient en ce moment même à Genève, le journalisme d’investigation subit de plein fouet la mutation qui touche l’ensemble des médias. Coup de projecteur sur ces journalistes qui publient le résultat de leurs enquêtes dans des livres.
Seymour Hersh, reporter au New Yorker Il a l'œil malicieux, Seymour Hersh, lorsqu'il monte sur l'estrade afin de d'ouvrir la deuxième journée du Congrès sur le journalisme d'investigationqui se tient en ce moment même à Genève. Dès les premiers mots, le public semble happé par les histoires de Hersh. Et des histoires, il en a un paquet à raconter.
Roberto Saviano est l'invité d'honneur du 6ème congrès international du journalisme d'investigation qui a ouvert ses portes ce matin à Genève. Encadré par ses gardes du corps - assez facile à repérer dans cet aréopage de reporters fluets- le journaliste italien a ouvert les premières causeries qui se tiennent au Centre International de Conférence Genève (CICG) .
La Péninsule italienne est souvent montrée du doigt par ses partenaires européens. On lui reproche son instabilité politique, son faible développement économique. A cela vient s’ajouter une série de critiques portant sur la mauvaise santé de sa société. Elle serait corrompue, sexiste, tantôt conservatrice -le pape n’est jamais très loin- tantôt frivole et inconséquente –une posture que semblait déjà critiquer Fellini dans la Dolce vita.