A écouter ou lire les éditoriaux de la presse française, on ne sait plus si on doit rire ou pleurer. Notre Conseil fédéral passe pour un groupe de tristes personnages à l'âme sournoise qui complotaient depuis des semaines contre un cinéaste brillant (donc forcément innocent) dans le but de négocier des remises sur facture après la débacle de la banque helvétique aux Etats-Unis, l'UBS. C'est en substance ce qu'affirmait Christophe Barbier dans son édito à l'Express. Bien que je n'ai pas eu l'occasion d'écouter France Culture ces derniers matins, je mets ma main (... gauche... pas fou....) à couper qu'Alexandre Adler y est aussi allé de son petit couplet...
Alors que les petites têtes blondes des pays européens reprennent le sentier de l'école, il est intéressant de constater qu'en matière de grippe porcine, aucun pouvoir politique ne semble consulter ses voisins. Exemple des cantons romands et de la France.
Léontios (...) aperçut que des cadavres gisaient près de chez l'exécuteur public : à la fois, il désirait regarder, et à la fois, au contraire, il était indigné, et se détournait. Pendant un certain temps il aurait lutté et se serait couvert le visage
A défaut d'être l'hyperprésident tant décrié, Nicolas Sarkozy est surtout un "omniprésident" : il est partout. Il s'exprime sur tout. Il imprime le rythme de l'actualité politique et people française. Cette omniprés(id)ence se confirme sur les plateaux de télévision. Sarkozy y est trois fois plus présent que ses prédécesseurs Jacques Chirac et François Mittérand. Le budget "communication" de l'Elysée a lui aussi été multiplié par trois.