Par Corinne Feray
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Il y a une semaine, un chalutier de 81 mètres était inauguré à Concarneau, dans un climat assez particulier. Quand j'ai vu l'information sur cet événement, je n'ai pas hésité une minute à y participer. C'était enfin une réaction concrète contre la pêche industrielle qui finira par tuer le métier si rien n'est fait maintenant. Voici, en mots et en images, ce que j'ai retenu.
Les cours se sont effondrés pendant le confinement. Le bulot est particulièrement touché avec des prix en criée variant de 54 à 90 centimes le kilo, contre environ 2,50 euros en temps normal. Un «monde d'après» pour la pêche est peut-être souhaitable, avec un système de vente réinventé, qui privilégierait les circuits courts. Mais au fait, qui sait à quel point cette pêche est difficile ?
La maladie a sans doute inspiré cette série particulière d'une ville en état de confinement.
Ne pas savoir, c'est le plus terrible. Combattre un ennemi potentiel, la probabilité du pire.
Envisager la mort. Et puis en sortir...