La mort n’est pas un problème d’expert, de médecin, de religion ou de politique ; elle concerne chacun au plus haut point dans l’exercice intime de son libre arbitre et de sa liberté à disposer de son corps. C’est notre dernier acte de vivant.
À la question « Quel cheminement dans ma vie m’a amenée à vouloir comme choix final de mon existence "mourir dans mon jardin" », je vous répondrai ceci :
Avant la publication d’une proposition d’une future loi sur la fin de vie, Madame Agnès Firmin Le Bodo a déjà précisé les lignes rouges qui retireraient tout sens à une loi de liberté, souhaitée pourtant par près de 76%[1] des participants lors de la Convention Citoyenne sur la fin de vie.
Les votes au sein de la convention citoyenne sur la fin de vie montrent qu’une large majorité (76%) se dégage en faveur d’une ouverture de l’accès au suicide assisté et à l’euthanasie.
L'avis du CESE du 9 mai 2023 va dans ce sens.
La majorité de nos voisins européens, dont le Portugal récemment, a fait évoluer sa législation.
Il est grand temps que la France le fasse !