Contexte
Ce billet fait suite à quatre contributions précédentes sur le même blog, datées du 10 et 20 décembre, du 16 janvier, intitulées respectivement « Bal des perdants ou échappée victorieuse », « Le coup du mépris pour la PPoP ne prend pas », « Taubira, combien de divisions » puis « Course à l’abîme ou dernier sursaut » le 4 février. La débilitante réception faite à l’élection de Christiane Taubira par les principaux candidats a été conclue le 14 février par l’abandon en rase campagne de la « candidate de plus[1] » par le PRG, sous forme enjolivée de « mise en retrait ». Cette formation partisane, à laquelle la candidate n’adhérait plus depuis longtemps, est aussi divisée que de peu de poids. Depuis, malgré une campagne menée tambour battant, les sondages ne sont pas au rendez- vous. Cette contribution voudrait tracer le dernier chemin encore possible pour ne pas dilapider l’énergie citoyenne accumulée au cours de l’expérience de la Primaire Populaire, et l’inscrire tant qu’il est encore temps dans la séquence électorale aujourd’hui plus qu’amorcée.
Que peut encore Christiane Taubira ?
Contrairement à qui baisse les bras après les derniers évènements, nous continuons de soutenir indéfectiblement le courage dont fait preuve la candidate de dernier recours qu’a adoubée, faute de concurrents à la hauteur de l’enjeu présidentiel[2], la Primaire Populaire ce 30 janvier.
Elle avait eu d’abord le mérite, passant outre à des réticences initiales à répondre à la demande de ses partisans[3], de changer d’avis et confirmer sa candidature le 15 janvier. Elle sauvait par cette prise de risque, dans le délai imparti, la mobilisation citoyenne incarnée par la Primaire Populaire en faveur de l’unicité de candidature de la gauche écologique, sociale et démocratique sur la base d’un socle minimal garantissant une sortie de la monarchie présidentielle. Avant cette décision tardive, le mode de scrutin original[4] que ce mouvement proposait pour trancher, paraissait bien condamné par la mauvaise grâce des trois postulants principaux[5] en rejetant par avance la légitimité. Elle a triomphé sans peine de ses suivants, dans l’ordre Jadot et Mélenchon, du trio de tête sélectionné par la moitié des 392 738 votants sur 467 000 inscrits, non sans s’être lancée au pas de charge dans une rafale de meetings et conférences pour illustrer un programme développé en marchant. Une fois en selle, elle a surmonté son aversion en proposant d’affronter face à face Zemmour (https://bit.ly/3Jyp7UU), puis fait crânement front à la menace pesant sur sa candidature du fait de l’évaporation probable des parrainages promis par le PRG (https://bit.ly/3rSBIfo) suite à la mise en retrait de ce parti autrefois charnière[6]. Depuis, d’autres pans du PS, telles Marisol Touraine et Elisabeth Guigou prennent sans vergogne le chemin du Macronisme inauguré par les Castaner et autres le Drian, alors que Ségolène Royal, revenue de tout, retrouve un semblant de raison en recommandant tout à trac de voter Mélenchon. On attend toujours le résultat des efforts de l’ex-premier ministre Bernard Cazeneuve pour renflouer le bateau Hidalgo alors que le micro-mouvement Place Publique de Raphaël Glucksmann lui a fait ses adieux (https://bit.ly/3h6Zrmd).
Nous n’avons pas de boule de cristal, mais le temps nous paraît révolu de défier les partis engagés dans la course présidentielle par la menace d’une alternative d’avant premier tour soutenue par un vaste mouvement citoyen répondant à l’écrasante majorité sondée du peuple de gauche[7]. Il eut fallu pouvoir compter sur une dynamique ascendante contrastant avec les basses eaux de leurs campagnes respectives. Or, non seulement l’embellie escomptée autour de Christiane Taubira après le vote du 30 janvier ne s’est pas produite (le tableau ci-joint d’agrégation du Huffington Post[8]
Agrandissement : Illustration 1
, daté d’hier 25 février, le confirme plus qu’éloquemment), mais les nuages accumulés sur ses parrainages plombent jusqu’à la possibilité d’exercer une telle pression sur les concurrents.
Nous avions d’abord cru que si les parrainages de C. Taubira étaient finalement au rendez-vous du 4 mars, une ultime possibilité de négociation de désistements volontaires réciproques subsisterait entre la proclamation des candidatures le 7 par le Conseil Constitutionnel et le premier tour du 10 avril. Cependant, cela ne s’est jamais produit, et il ne semble pas que cela soit possible (voir https://bit.ly/3BnpOxq dans une question posée pour le candidat Hamon en 2017) autrement que de créditer le/la candidat·e démissionnaire, dont le nom subsisterait sur la liste officielle, d’un résultat de 0% minimisant tout remboursement de frais de campagne[9]. Rien n’empêche toutefois de terminer une campagne en appelant à voter pour un autre candidat en cas d’accord de ce dernier pour inclure ses propres frais de campagne. Mais le strict encadrement légal du remboursement de ces derniers poserait sans doute des problèmes inédits. Par conséquent, le déficit de mobilisation pour la candidate au vu des sondages se joint à l’obstacle probable quant à ses parrainages pour nous interdire d’y penser plus avant. Nous voilà donc bien au soir du 25 février arrivés à J-6 (J-4 en jours ouvrables) de toute possibilité de désistement.
Par ailleurs, le graphique précédent confirme ce qui ressortait déjà de notre billet du 19 décembre quant aux rassemblements potentiellement capables de franchir le premier tour, en partant naturellement de l’hypothèse que seule la candidate assurée du soutien de la Primaire Populaire, Christiane Taubira, est ouverte de principe au désistement requis, comme elle l’a maintes fois déclaré en refusant de jouer la candidate surnuméraire.
Agrandissement : Illustration 2
Le tableau ci-dessus reprenant les scores actuels du sondage précédent indique sans ambiguïté qu’aucun regroupement de candidats du bas de tableau négligeant le mieux placé qu’est Jean-Luc Mélenchon, ne permet de passer la rampe du 1er tour, dont le seuil actuel est le score de Marine Le Pen. En sus, il est bien peu vraisemblable, voire contre nature, que Roussel se joigne dans les jours qui viennent aux adversaires de la France Insoumise. Les marges d’erreur et l’artifice consistant à ajouter mécaniquement de tels pourcentages d’opinions à plus d’un mois du scrutin, comme le rôle éventuel d’une embellie une fois l’alliance citoyenne conclue et celui de la réaction du peuple de gauche réfugié dans l’abstention, affectent ces raisonnements d’un facteur d’incertitude. Nous sommes convaincus que les honteux dénigrements du tribun suspecté de poutinisme larvé entrepris par le tandem disjoint Jadot et Hidalgo[10] à la faveur des évènements d’Ukraine, ne mèneront qu’à renvoyer toute victoire possible de la gauche aux calendes grecques.
On peut bien aussi spéculer, comme certains camarades de la PP, férus de « Data science », ne s’en privent pas, sur l’effet répulsif du caractère clivant de ce candidat princeps pour le second tour, et explorer les enquêtes sur hypothèses des divers duels, qui à leurs yeux ne permettraient pas à Mélenchon de triompher de Macron. Ces aventureuses conclusions psychologiques n’enlèvent rien ou pas grand-chose à notre raisonnement pour le premier tour, et contribuent, en mettant dangereusement la charrue avant les bœufs, à émousser selon nous l’enthousiasme indispensable pour une unité encore à conquérir, par des combinaisons hypothétiques de circonscriptions propres aux législatives.
Enfin, comme le niveau de la courbe ascendante de Jean-Luc Mélenchon a déjà atteint plus de 4 fois celui de la candidate de la Primaire, il ne fait selon nous plus aucun doute que c’est vers Jean-Luc Mélenchon que notre candidate doit nécessairement et prioritairement se tourner dès aujourd’hui.
La Primaire Populaire à la croisée des chemins
Comment la Primaire Populaire, dont le magnifique élan risque de se diluer, réagit-elle à une telle conjoncture ?
Cette organisation est sortie un peu essoufflée du vote du 30 janvier, avec près de 400'000 votants, qu’elle a piloté jusqu’au bout avec une maestria qui en a étonné plus d’un, et avant tout ceux qui, Mélenchon excepté, sur le toboggan de leurs campagnes individuelles, ne lui prédisaient qu’un maigre baroud d’honneur laissant intacte leur stratégie de myopes. La France Insoumise, seule formation à surnager lentement au-dessus des 10% des sondages lui permettant d’espérer se faufiler au premier tour, tout en étant certaine de se fracasser au second, n’a pas retenu, comme nous l’avons décrit dans le précédent blog du 3 février, ses coups de canifs, plutôt du genre coutelas, pour faucher la Primaire Populaire dans son élan. Alors même qu’elle réussissait un coup de maître en élargissant l’Union Populaire en Parlement, elle a cru bon d’accabler de mépris une tentative vue comme concurrente et refuser de concourir pour l’agréger, assurant l’incontestable victoire aux points du jugement majoritaire, de Christiane Taubira, seule candidate de poids à en accepter le verdict.
Confrontée à cette situation pénible et tout compte fait burlesque, marquée par des partis non disposés à faire de la place à une irruption citoyenne que leurs programmes appellent pourtant avec insistance de leurs vœux, la Primaire se voyait simultanément contrainte d’enclencher une nouvelle phase de son action, jusque-là exclusivement tendue vers le vote du 30 janvier. Ce dernier n’ayant encore abouti à aucun rassemblement, la question de maintenir après présidentielle la pérennité de son extraordinaire élan se posait d’autant que les fonds vaillamment collectés touchaient dit-on, au vu des frais engagés pour ce vote, à leur fin.
L’association porteuse de la primaire « 2022 ou jamais » entreprit donc de se réorganiser dans cette perspective, renouvela ses instances directrices en une AG refondatrice le dimanche 13 février. Un bureau de 6 membres, dont 3 reconduits, sur un CA de 30 membres comprenant, à côté de 4 partenaires et soutiens historiques, 26 bénévoles, dont 10 tirés au sort parmi les quelque 5000, 10 coordinateurs locaux et 6 aguerris affectés à renforcer le bureau, voilà qui promettait d’une gouvernance plus horizontale de l’association, à laquelle je m’inscrivis fissa[11]. Cependant la nouvelle feuille de route ainsi que les divers manifestes en chantier tardaient encore, à l’heure de ces lignes, à se manifester, laissant libre cours aux bénévoles, dont votre serviteur, cherchant à débattre des actions à entreprendre d’ici la clôture définitive déjà mentionnée des parrainages au 4 mars.
Ce n’est à notre connaissance qu’au 20 février que commencèrent à perler via les réseaux sociaux[12] des éléments de la nouvelle stratégie, confirmée par un plan de deux actions complémentaires suggérées aux militants dans un communiqué de presse du 22 février[13]. Cette stratégie s’articule en deux volets :
- Rejoindre l’équipe de collecte des parrainages pour renforcer la candidature de Christiane Taubira et son poids dans des « négociations » sans préalable[14] avec Jadot et Mélenchon auxquels la candidate aurait souscrit, tout en refusant le terme et proclamant une volonté d’aller « jusqu’au bout ».
- S’inscrire à un nouveau « SAV de la démocratie» d’aide téléphonique aux légions de mal-inscrits sur les listes électorales.
Inutile de dire que, sans nier aucunement l’intérêt de poursuivre ces deux axes, nous ne pouvions, en vertu de ce qui est dit des scores au chapitre « Que peut encore Christiane Taubira ? » que pointer sur l’omission de ce qui selon nous devait conditionner le rassemblement, soit une perspective inéluctable de désistement de notre candidate en faveur du mieux placé qu’était et restait Jean-Luc Mélenchon pour former une esquisse de contrat de législature et une proto-équipe de gouvernement. Nous comptions bien sûr que l’admirable Christiane négocierait le plus chèrement possible un tel ralliement, non pas en menaçant de continuer « jusqu’au bout » en dépit de scores défavorables et de parrainages encore en berne, mais bien par l’appui incontournable des étonnantes capacités mobilisatrices et parfaitement citoyennes de la Primaire Populaire.
La tentation est grande pour un certain nombre de partenaires ou soutiens de la Primaire Populaire de tirer conclusion de la mosaïque actuelle des candidatures à gauche pour s’atteler à une reconstruction générale d’une union de la gauche[15]. En ce qui nous concerne, nous ne traiterons pas de ce type d’échéances avant d’avoir perdu définitivement la présidentielle.
Bien que nos positions aient eu l’oreille attentive de certains membres des nouvelles instances de la Primaire, et que nous nous sommes efforcés de les faire partager par la candidate sous Twitter, nous n’avons noté aucune inflexion par rapport à la stratégie documentée plus haut.
Certes, on nous assure que les conversations ou négociations, nécessairement tenues confidentielles y compris à l’interne, suivent leur cours. Rien n’indique toutefois qu’on s’oriente au terme indiqué vers l’accord que nous convoitons. Christiane Taubira continue de dérouler des articles complétant un programme dont nous ne comprenons pas pourquoi il serait impératif de moduler ce qui est déjà explicite, à partir du Socle Commun, dans ceux de ses futurs alliés. Toute l’énergie mobilisatrice de la PP continue d’être allouée à un SAV de la démocratie dont le succès, faute de candidature commune, risque de finir en appel à voter Macron.
A force d’insister sur cette mise en garde, consolidée en un billet terminal, nous avons fini par agacer quelques amateurs de confiance aux chefs craignant les aspérités d’un débat pourtant vital, et nous sommes retirés sur la pointe des pieds des divers forums internes aux bénévoles pour nous concentrer sur le présent article, destiné au grand public.
Lever une équivoque
Une discussion consécutive à la publication de la version initiale de ce papier a eu lieu sous Twitter[16]. Il faut lever l'équivoque pouvant faire croire à une proposition de désaveu du choix de la PP le 30 janvier pour le reporter sur un des suivants selon le score établi au jugement majoritaire. Il n’en est rien et je ne propose aucunement de retirer le soutien de la PP à C. Taubira, qui reste notre meilleure ambassadrice du renouveau démocratique pour un rassemblement. Je propose qu'elle se rallie immédiatement à JLM (ou plutôt qu'elle lui propose d'abord de se désister dans le cadre d'un accord de gouvernement ouvert à Jadot et alii) et que nous la soutenions dans ce désistement.
Le choix de la PP était, comme l'a très bien précisé son porte-parole Samuel Grzybowski en parlant d’un rassemblement "avec et non autour" de Christiane Taubira, celui de la meilleure candidate au rassemblement. Il ne se confond pas avec le choix d’un candidat à la présidence pour le premier tour, lequel relève hélas de considérations du type « vote utile ». Le résultat du jugement majoritaire de la PP en faveur de C Taubira est et reste définitif. C'est elle qui doit choisir avec nous le meilleur candidat commun à la présidence, donc nécessairement avant le 4 mars. Ma proposition est et reste de conclure dans l'immédiat avec JLM et en cas de refus de son fait de prendre nos responsabilités en nous désistant inconditionnellement en sa faveur.
Ultimatum du vendredi 4 Mars
L’appui de la Primaire Populaire est non seulement une garantie de passer un premier tour autrement que par l’exigu trou de souris que convoite le candidat aujourd’hui sûr de ses parrainages[17] mais, outre un enthousiasme retrouvé du peuple de gauche demandeur d’unité, un apport incontestable pour triompher de l’abstentionnisme au deuxième tour. Nous faisons le pari sur l’intelligence de Jean-Luc et Christiane pour en convenir, et sur l’inventivité des bénévoles ou groupes locaux pour les y pousser, mais le temps presse car la guillotine constitutionnelle est à l’affût et tombe le VENDREDI 4 MARS À 18 HEURES[18].
Dario Ciprut, vendredi 26 février 2022
(Révisé le 27 février)
[1] C’est le sobriquet dont les trois candidats que l’on n’oserait pas qualifier de trop, pour une fois unanimes, lui réservent avec insistance.
[2] Il n’y a pas lieu d’interpréter cela comme un quelconque désaveu de Pierre Larouturrou, Charlotte Marchandise ou Anna Agueb-Porterie, qui figuraient eux volontairement dans la compétition, mais simplement de tenir compte de leurs chances d’en passer l’épreuve pour tenir la dragée haute aux autres trois. La suite montre que même Christiane Taubira, pour vouloir remplir le contrat de rupture que lui imposait la PP, risque d’échouer devant le mur des parrainages d’élus à pouvoir la maintenir plus avant.
[3] Regroupés depuis une bonne année dans l’association « Avec Taubira », la pressant de se jeter dans l’arène.
[4] Jugement majoritaire permettant à l’électeur, en appréciant par une mention chacun des candidats en lice, de désigner un vainqueur en un seul tour en minimisant l’effet du « vote utile » ou « stratégique » consistant à voter contre sa préférence pour éliminer dès le premier tour qui est estimé ne pas pouvoir triompher du second.
[5] Jean-Luc Mélenchon(LFI), Yannik Jadot(EELV) et Anne Hidalgo(PS) faisaient partie des 7 sélectionnés pour le dernier round.
[6] Honte suprême du précédent quinquennat discrédité, le PRG aurait cédé à une demande du PS de Mme Hidalgo à JM Baylet, président du PRG, que ce dernier dément (https://bit.ly/3rTu8RT). L’appétit d’élus s’accrochant comme sur un dernier os à ronger, à leurs circonscriptions prime sur la nécessité de rebattre enfin les cartes offerte par une présidentielle que les querelles de la droite permettaient de conjecturer. L’effondrement de la candidate du PS, Anne Hidalgo, désormais créditée de 1.5%, lui fait perdre, à défaut d’une pugnacité qu’il faut lui reconnaître, apparemment toute dignité.
[7] Selon des enquêtes, l’étiage de l’électorat de gauche souhaitant une candidature unique se situerait à pas moins de 85% (voir p.ex. celle de l’Express en décembre https://bit.ly/3M6yJrR)
[8] Accessible en interactif sur https://bit.ly/35yPP12
[9] Le remboursement par l’Etat de 47.5% des frais de campagne plafonnés d’un candidat exige de dépasser le seuil de 5% des suffrages exprimés. En deçà ils ne sont pris en charge qu’à 4.75% soit au plafond actuel à 800k€. Merci à un interlocuteur bénévole sous Discord de m’avoir incité à préciser ces plafonds.
[10] Voir p.ex. leurs déclarations sous https://bit.ly/3LVyoIC.
[11] Merci à une interlocutrice de la PP de m’avoir fait préciser ces données par rapport à la première version de ce document.
[12] Voir sous Twitter les encarts rassemblés sous « Et maintenant on fait quoi » (https://bit.ly/3h38zYK).
[13] Pour avoir de guerre lasse déserté les boucles de bénévoles sous plateformes Whatsapp ou Telegram, il m’est impossible de retrouver la référence à ce communiqué.
[14] C’est le terme même employé par la Primaire dans le billet Twitter mentionné sous 11 qui précise même qu’il s’agit de choisir le candidat commun ensemble.
[15] Voir p.ex. le regroupement RSE2022 sous https://bit.ly/357WYFo coaché par Nouvelle Donne et la GDS.
[16] Voir sous https://bit.ly/35D1ETW.
[17] Selon https://bit.ly/3HsJilw il en aurait au 24 février obtenu 540 validés par le Conseil Constitutionnel contre 128 à Taubira.
[18] Voir les articles de loi et décret mentionnés sous https://bit.ly/3JYdNS1.