LinkedIn déborde de “success stories” impeccables, d’ascensions fulgurantes, de vies professionnelles parfaitement maîtrisées. Mais derrière ce vernis, il y a une vérité que l’on ne raconte pas : la1
… solitude, les échecs, la peur du lendemain, le crédit qui étouffe, les clients qui disparaissent, l’incertitude permanente, la honte parfois. Cette édition rassemble des témoignages d’entrepreneurs, indépendants, autoentrepreneurs ou dirigeants de microstructures qui acceptent de dire ce que la communication lisse ne montre jamais. Ici, pas de mythologie. Pas de storytelling héroïque. Pas de posture. Juste la réalité brute : celle de celles et ceux qui se débattent pour maintenir une activité, pour payer un loyer, pour tenir psychologiquement — et qui avancent malgré tout. L’ambition est simple : sortir de l’isolement, rendre visibles les fragilités, créer un lieu où l’on peut dire le vrai sans craindre du jugement ni la comparaison toxique.
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Dans l’angle mort de LinkedIn
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Édition Dans l’angle mort de LinkedIn
Ce n’est pas une question d’intention
Les violences sexistes, racistes ou homophobes ne se résument pas à la volonté de nuire. Elles s’enracinent dans un système de pensée et de représentation qui distribue, depuis toujours, les places et les postures. À partir d’un simple échange sur LinkedIn, une scène banale révèle ce que notre société continue d’appeler « naturel ». -
Édition Dans l’angle mort de LinkedIn
Qui a le droit d’être pauvre ?
J'ai témoigné dans la série « À découvert » de Mediapart. Les commentaires révèlent un mal plus profond que la pauvreté elle-même : le refus collectif d’en entendre le récit lorsqu’il sort des cases attendues. On m’a reproché un coach sportif, soupçonné de “pleurnicherie”, sommé de me taire ou de me transformer en modèle d’austérité. À qui accorde-t-on le droit de tomber sans perdre sa dignité ? -
Édition Dans l’angle mort de LinkedIn
« Faire un point » : quand la coordination remplace l’action
J'ai été frappé, dans mes dernières interactions au travail, par la présence répétée d'une phrase : « On fait un point ? ». Pour quelques minutes, parfois plusieurs fois par jour, sans qu'on sache vraiment sur quoi. Des points à deux, à cinq, à 10h pour se préparer à celui de 11h. Des points qui ne laissent pas de trace, ne tranchent rien, mais épuisent lentement. J'ai voulu analyser ce phénomène. -
Édition Dans l’angle mort de LinkedIn
Manipuler les sentiments : comment le travail exploite nos émotions
Dans l’univers professionnel, les émotions étaient autrefois reléguées au vestiaire, jugées incompatibles avec la productivité. Aujourd’hui, elles sont devenues une ressource stratégique, manipulée pour optimiser la performance individuelle et collective.