Hôpital & Territoires se consacre principalement à la défense et à l’illustration de l’hôpital public et à tous ses acteurs.
Mais il élargit son champ éditorial :
● à1
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l’environnement de l’hôpital et à la diversité de ses interventions et de ses pratiques (de soins, de prise en charge, de recherche, de prévention, de formation)
● sur des territoires d’étendues (géographique, organisationnelle et conceptuelle) variables : missions médico-sociales historiques, coopérations avec les secteurs privés associatif et lucratif, la santé libérale, les collectivités, structures extra-hospitalières ou expérimentales ; l’international sera notablement développé, les réflexions sur la santé et les comparaisons entre systèmes nationaux étant nettement insuffisantes dans notre pays
● à ses relations avec les industriels, fournisseurs et prestataires d’excellence.
Ce 22 juillet la commission des affaires sociales du Sénat a supprimé du projet de loi santé la disposition sur le paquet de cigarettes neutre. Ce n’est pas une véritable surprise : les parlementaires Les Républicains, majoritaires, avaient prévenu… mais on espérait que leur réflexion évoluerait.
Un drame, une tragédie, un scandale vient de survenir à Paris, hélas complètement éclipsé dans les médias par la crise grecque rebondissante, les menées terroristes itératives et la canicule récurrente : deux recours d’Igor et Grichka Bogdanoff contre le CNRS ont été rejetés le 30 juin 2015 par le tribunal administratif de Paris.
Durant le temps où je fus rédacteur en chef de DH Magazine, je me rendis cinq fois en reportage au CH d’Alès : en 2004, en 2007, en 2010, en 2011 et en 2012.
C’est parti ! Depuis 48 heures les télés nous passent en boucle une information qui constituerait, sinon le scandale du siècle, sinon celui de l’année, en tout cas celui de ce mois de mai, qui en matière de santé en manquait.
Les milliers de migrants noyés en quelques semaines en mer Méditerranée (Mare nostrum ; notre mer, sinistre ironie de l’appellation !) semblent avoir enfin incité les médias à donner à cette question l’importance qu’elle nécessite.
Un jour, il y a longtemps (juin 2007), pour conjurer un pressentiment me faisant craindre que l’hôpital puisse régresser, comme d’autres services publics condamnés à passer sous la toise financière, je choisis en contre-exemple non pas La Poste, ni l’Ecole, ni le Fisc (peut-on d’ailleurs parler de régression du Fisc, immuable à son niveau de compétence ?) mais la SNCF. Oui, je m’en pris vilainement à la SNCF !
Un précédent qui aurait dû faire réfléchir… Face au sida, on se souvient des difficultés rencontrées par la plupart des pays d’Afrique dans les années 1990. Bref rappel historique :
Peu de médecins, mais beaucoup de littérateurs, philosophes et personnages connus ont écrit sur la douleur, la douleur physique. Prosaïquement on peut penser que longtemps, en raison inverse de son incapacité à la vaincre ni même la réduire significativement, la médecine feignait ou se vantait d’en tirer profit car elle contribuait au diagnostic.
Moi qui ai quelquefois, dans ma prime jeunesse, éprouvé des douleurs intenses, rarement il est vrai, j’en ai tiré une certaine détestation de la maxime « Les grandes douleurs sont muettes » en me disant que si son crétin d’auteur avait eu, un jour, rien qu’une fois, vraiment très mal, il n’aurait pas dit cela ! Jusqu’à ce que, il y a quelques années seulement, je tombe sur le texte original ; il s’agit de Sénèque, dans sa tragédie Phèdre – Hyppolite :