Hôpital & Territoires se consacre principalement à la défense et à l’illustration de l’hôpital public et à tous ses acteurs.
Mais il élargit son champ éditorial :
● à1
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l’environnement de l’hôpital et à la diversité de ses interventions et de ses pratiques (de soins, de prise en charge, de recherche, de prévention, de formation)
● sur des territoires d’étendues (géographique, organisationnelle et conceptuelle) variables : missions médico-sociales historiques, coopérations avec les secteurs privés associatif et lucratif, la santé libérale, les collectivités, structures extra-hospitalières ou expérimentales ; l’international sera notablement développé, les réflexions sur la santé et les comparaisons entre systèmes nationaux étant nettement insuffisantes dans notre pays
● à ses relations avec les industriels, fournisseurs et prestataires d’excellence.
Début 2014, on apprend que l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a décidé de mettre à profit le départ en retraite de Nicole Delépine, chef du service d’oncologie pédiatrique de l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches, pour supprimer cette structure et transférer ses activités vers l’hôpital Ambroise-Paré à Boulogne-Billancourt.
Dans le sinueux parcours qui mène au droit à l’euthanasie, parsemé de situations individuelles ‑ dont une sur… mille révélée par les médias comme une nouvelle station d’un interminable calvaire ‑ survient aujourd’hui un carambolage de dates éloquent.
Deux ans déjà que j’écrivais ceci et je ne le regrette pas, au moment où le Parlement se prépare à voter une loi utile, pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes :
Effets de mode Nous Français avons l’habitude de nous lamenter sur nos universités, surtout depuis que le très contestable classement de Shanghai relègue la première d’entre elles (Pierre et Marie Curie) à la 37e place mondiale et trois autres seulement parmi les 100 premières (Paris Sud, ENS Ulm et Strasbourg). Cette autoflagellation remonte à loin, la dépréciation de nos mérites étant l’un des sports favoris de nos faiseurs d’opinion, de gauche comme de droite.
Je vous parle d’un temps que vous n’avez connu – vous mes jeunes collègues – et d’un jeu qui alors faisait fureur dans tous les bars : le flipper, ou billard électrique, machine conçue aux USA vers 1940, dérivée d’un vieux jeu français : la bagatelle. Jeu d’apparence simple, mais qui exigeait un certain savoir-faire et comportait une sanction irrévocable : le tilt.
Sous les mandats Chirac et Sarkozy, on vit la loi enfler, pathologie démocratique déplorée de longtemps par la Commission supérieure de codification, puis en 2003 par le Parlement, le Conseil et la Commission européens, en 2004 par le président UMP du Sénat C. Poncelet, en 2005 par le président UMP de l’Assemblée J-L. Debré et par le Conseil d’Etat en son rapport annuel ; en 2006 le fléau fut vachardement stigmatisé comme « loi bavarde » par P. Mazeaud, président UMP du Conseil constitutionnel.
Depuis deux ou trois décennies déjà, signaux d’alarme et messages d’alerte se multiplient : l’obésité gagne du terrain, tant en incidence qu’en gravité. Pourtant, les moyens théoriques de la prévenir ou de s’en libérer sont assez bien connus, mais il s’agit d’un phénomène comportemental complexe et multifactoriel. Une oralité mal maîtrisée en quelque sorte, qui échappe presque entièrement à la volonté rationnelle et aux résolutions les plus solennelles.
Voici donc que le porte-voix patenté de l’intégrisme libéral, M. José Manuel Barroso, pour un an encore président de la Commission européenne, s’en prend – même s’il feint de s’en défendre – à l’exception culturelle française. Ce qui l’irrite ?