Formé à la Psychiatrie et la Psychanalyse, ayant pratiqué différentes modalités de la Médecine publique sur 5 pays européens, j'ai milité pour le droit à la Santé et la Démocratie autogestionnaire vraie, pour les droits individuels et collectifs depuis mon adolescence. Au moment de la crise grecque j'ai rejoint le parti SYRIZA que j'ai quitté après sa volte-face néolibérale. Candidat aux élections européennes de 2019 avec la formation grecque «Unité Populaire», engagé avec la France Insoumise depuis sa formation, je participe également aux organisations Union Syndicale de la Psychiatrie (USP), Réseau européen pour une Santé Mentale Démocratique (RESMD), Association Internationale pour les Politiques de santé en Europe (IAHPE), Mouvement Populaire pour la Santé (PHM). Je collabore avec les publications Cahiers de la Santé Publique et de la Médecine Sociale, Pratiques les Cahiers de la médecine utopique, Vie Sociale et Traitements (VST), Silo Magazine, Contre-temps et Defend Democracy Press.
Marseille - France
Une coupure d'eau de 5 jours touchant une ville de 1,5 millions apparaît de France vision apocalyptique d'un monde lointain. Mais c’est juste le résultat de politiques de marchandisation et détérioration conséquente des services publics dictées par l'Union Européenne. Restons sensibilisés, à l'heure où la lutte des cheminot-e-s et des autres salarié-e-s pourrait faire barrage à la politique Macron
La prétendue amélioration de la situation sociale et sanitaire en Grèce est une fiction du gouvernement SYRIZA-ANEL, avalisée par les créanciers. Derrière les déclarations fallacieuses se cache la mise à mort de l’état social et la pérennisation de la précarité. Budget social au rabais et politique de santé sans lendemain.
Emmy Koutsopoulou, psychiatre grecque, addictologue, syndicaliste, à été relevée de ses fonctions par sa direction de manière illégale. Cette décision est un acte de répression politique et syndicale. En France, nous enregistrons des cas similaires. En signant cette lettre de pétition nous exprimons notre désaccord avec ces procédés et avec les motivations politiques qu’ils expriment.
Un fil rouge du Colloque est la phrase citant que « La protection sociale pour tous n’est pas une charge mais une condition indispensable au développement humain. »
La vraie question est politique : celle d’un système de protection sociale égalitaire financé par le transfert de richesses des nantis vers les démunis, dont seul le mouvement social peut être le garant, en l'imposant aux Etats.