La polarisation du public à partir des attaques terroristes perpétrées par les djihadistes a eu pour conséquence une double méprise : prétendre que tous ceux qui critiquent le laïcisme sont complices de l’islamisme radical et prétendre que le laïcisme n’est que la continuation « ne varietur » de la laïcité. J’entends remettre en cause la validité de ce double postulat.
Renoncer aux excès du blasphème n’est pas signe de faiblesse, mais de maturité. On devrait user des caricatures à dose homéopathique, non sous une forme pléthorique.
au totalitarisme jihadiste répond un radicalisme laïque d’un genre nouveau que j’appelle la néo-laïcité, et qui est devenue une véritable religion civile, avec ses rites, sa prêtrise et ses anathèmes
Depuis trente ans, l’échec de l’Etat face à l’islamisme a été à chaque fois plus visible. Les mesures législatives et administratives prises font l’impasse avec cette religion et au travers de cette politique on entrevoit une transformation majeure de la laïcité. Il est temps de revoir du fond en comble cette politique dont les résultats sont contre-productifs.
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