Mais quelle prétention de croire que cette loi inhospitalière de petite envergure, permettra la maitrise de l’immigration, l’effectivité du droit d’asile et la réussite de l’intégration.
Prochainement le projet de loi de programmation 2018-2022 et de la réforme pour la Justice va être débattu à l'Assemblée. Il vise plusieurs chantiers mais ne vise pas, à mon sens, le plus fondamental: celui des prisons.
Le 29 mai 2018 le Conseil d’État a annulé l’ordonnance du juge administratif de Pau relative au transfert d’un demandeur d’asile soudanais en Italie. Un coup dur pour notre juge palois censé être le juge d’office et de droit commun du droit international des réfugiés et des droits de l’homme.
Il aura fallu attendre la sixième journée d’examen du projet de loi asile et immigration pour connaitre le sort des enfants dont les parents sont en attente de leur expulsion du territoire national. Sans surprise. Malgré la tentative du PCF, LFI, PS et MoDem, le législateur a dit « oui » à la rétention des familles avec mineurs.