Les vallées du Var et de l’Argens ont été inondées, et avant elles, l’Aude et l’Hérault ont été sous les eaux. On a revu les images sans cesse déjà vues de voitures-bateaux, de bateaux-voitures, de sinistrés poussant des balais, d’agents d’assurance se pressant, d’élus déplorant, de tout le monde accusant l’État.
On peut emmerder le monde, en France, mais de façon officielle, c’est-à-dire avec des tracteurs. Couvrir la cité administrative d’Albi de lisier et de fumier, en septembre dernier. Et, à Morlaix, allumer le feu aux Impôts et à la Mutuelle sociale agricole.
Voilà ce qu’a déclaré aujourd’hui le cadavérique Thierry Carcenac, président du Conseil général du Tarn, après la mort de Rémi Fraisse. Blanc comme un pet, comme disait ma grand-mère, un pet bête et triste écrirait Frédéric Dard, la chevelure en étoupe, la peau du front labourée comme un champ et travaillée par de bien grosses taches, ce monsieur a des allures de tête momifiée du quai Branly. Il sent la mort. La mort qu’il insulte.
1, 2, 3. Je sais, c’est beaucoup. Mais je ne maîtrise pas les calendriers éditoriaux. Alors, voilà : après Chasse le vrai du faux (Delachaux & Niestlé) et Cessons de ruiner notre sol (Flammarion), voici donc mon troisième livre de la rentrée. Mon cinquième sur le climat, après L’atlas du changement climatique (Autrement, 3 éditions, peut-être une quatrième, si l’éditeur se bouge les fesses) et Une brève histoire du climat (L’Œil neuf). Cette fois-ci, écrit avec l’ami Farid Abdelouahab, écrivain tout comme moi, historien et iconographe hors pair, voici un livre d’art… sur notre culture climatique.