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Géraldine Delacroix

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Billet de blog 22 septembre 2013

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L'hebdo du Club (5): les fantômes

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Ici et ailleurs. Il y a des blogueurs qui existent et d’autres qui n’existent pas. Ici comme ailleurs. C’est ce qu’ont relevé deux articles du Journal du Net, Le Plus, L'Express et le JDN victimes d'une intox à grande échelle (lundi 9 septembre 2013) et Numericable, Vivarte et neuf autres marques impliquées (lundi 16 septembre). On y apprend dans le deuxième volet – quoiqu’on s’en doutait bien un peu – que « Mediapart, ainsi que Le  Figaro, Les Echos, le Huffington Post et Economie Matin » ont « été infiltrés par des faux contributeurs ». Je cite: « Exemple : Niklas Boden signe dans Les Echos des chroniques où il se passionne pour le sort de Numericable, s'intéresse à la très sélecte Banque Saint Olive originaire de Lyon et s'inquiète du sort réservé en France aux Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). La photo qu'il présente correspond en réalité au visage d'un ancien joueur de tennis suédois, Niklas Kulti. Plus étonnant encore, ce monsieur partage ces centres d'intérêts pourtant très hétéroclites avec d'autres chroniqueurs présents sur les espaces contributifs des autres médias. Comme par exemple avec "Jean-Sébastien Bamvilla", publié sur Médiapart, qui a écrit près de 60 tribunes et dont les thèmes de prédilection vont de l'interchange aux cigarettes électroniques, en passant par les coulisses de l'Unesco dont il attaque nommément la directrice générale sous le titre "Les casseroles qui menacent la réélection d'Irina Bokova".

Depuis, Jean-Sébastien Bamvilla a supprimé l’intégralité de ses billets. Le Journal du Net cite également comme faux chroniqueur de Mediapart Jacques Oligano, dont il ne reste qu’une contribution. Rappelons qu’à la différences des autres médias cités par le Journal du Net, Mediapart permet à qui que ce soit de s’exprimer, en étant tout simplement abonné. Nous ne demandons ni papiers d’identité, ni CV, à nos abonnés... 

Sur les berges. Pour les personnes prostituées, « les voies d’eau restent des repères, de jour comme de nuit. A Toulouse, elles ont toujours été le théâtre du commerce sordide du sexe », rapporte Armelle Parion pour Friture Mag. Venues d’Afrique d’Europe de l’Est ou d’Espagne, « entre 500 et 600 personnes se prostitueraient à Toulouse ». Roumaine, « Andréa s’est prostituée en Espagne avant d’arriver en France ». Mais en Europe du sud, c’est la crise, et le manque de travail. « Le marché… c’est la seule proposition de cette époque et “ libé ” est tombé dans le panneau. Sans délectation mais avec pragmatisme », constate Naruna Kaplan de Maceido qui démonte le portrait de Marla, « demoiselle rousse » et prostituée « qui a toujours eu le choix » publié par Libération sous le titre Un putain de bonheur ! (Libé, un putain de malheur, pourrait-on paraphraser en lisant le billet que Geoffroy de Lagasnerie consacre au nouveau quotidien-magazine du samedi). 

En France, l’heure est pourtant à la pénalisation des clients, comme le prône un rapport de Maud Olivier, députée socialiste de l'Essonne, et rendu public mardi 17. « Les féministes le disent depuis de nombreuses années », rappelle Caroline de Haas: « Tant que l'Etat permet, de manière légale ou tolère, en refusant de s'intéresser à la problématique, qu'on puisse acheter des services sexuels, il envoie un message clair à l'ensemble de la société ». Maud Olivier propose donc quatre axes de lutte contre « le système prostitueur »: « la lutte contre les réseaux, l'accompagnement global des personnes en situation de prostitution, le renforcement de l'éducation à la sexualité et la responsabilisation des clients par la pénalisation d'achats d'actes sexuels ».

Les nouveaux. Christophe Grébert existe bel et bien et s’est fait connaître par son blog Mon Puteaux. Candidat à l'élection municipale de mars 2014, il est désormais aussi présent sur Mediapart.

A la veille de la conférence environnementale, Michel Lesage, député socialiste des Cotes d’Armor, signait avec 67 parlementaires de gauche (députés nationaux et européens, sénateurs, socialistes, écologistes et communistes) un plaidoyer pour un «nouveau service public de l’eau»: « l’implication forte de la puissance publique, de l’Etat aux collectivités territoriales, en passant par le Parlement, est fondamentale».

Sophie Joubert vient parler théâtre et rejoint Martine Silber, Raphaëlle Tchamitchian ou encore Véronique Klein, qu’on peut lire dans l’édition Perform !, et Jérémie Szpirglas, dans l'édition A contretemps du spectacle vivant.

Une nouvelle édition, aussi: euroJournal, qui traite en français et en allemand de l'actualité des deux pays.