Le blog de harquel.c

Pendant trois jours Robert Ménard le maire de Béziers réunit tout ce que la droite et l’extrême comptent de plus réactionnaire. 1800 personnes sont invitées à plancher sur une cinquantaine de propositions que devrait porter le « rassemblement des droites » à la prochaine élection présidentielle.

Notre peuple a besoin d’une victoire du monde du travail pour retrouver confiance en lui-même, en sa capacité à ne plus subir la loi d’airain d’un capitalisme parasitaire et maffieux, à sa prétention à se poser comme force sociale porteuse d’une autre société. Le gouvernement veut tuer l’espoir à coup de matraque, le peuple doit se lever !

Les cheminots et les intermittents du spectacle en lutte pour la préservation de leur statut doivent se saisir de la proposition d’un statut unique du travailleur pour faire converger leur lutte et la relier aux autres travailleurs. C’est la seule façon de gagner.

Le conflit ouvert par la casse du code du travail marque d’abord l’opposition unanime et ferme des salariés à une nouvelle dégradation majeure de leurs conditions de travail et de vie, mises aux normes du capitalisme mondialisé. C’est aussi plus profondément l’expression d’une crise qui est au cœur du système capitaliste,

La France va mieux ! C’est le président qui l’a dit jeudi soir à la Télé. Le même jour, le journal L’Humanité publiait un rapport de l’Unicef sur l’Etat de l’enfance dans les pays riches. Située en milieu de tableau en 2010, elle figure aujourd’hui parmi les pays les plus inégalitaires, au 28ème rang en moyenne sur 37.

Après avoir réussi à décrocher les syndicats dits réformistes du mouvement contre la loi EL Khomri, le gouvernement tentait hier l’opération séduction auprès des organisations lycéennes et étudiantes.

Le système est devenu essentiellement parasitaire et les capitalistes n’assument même plus la part de responsabilité sociale que leur incombe leur rôle de classe dirigeante. On est bien dans la situation d’un système en fin de course. La boulimie d’accumulation du capitalisme nous conduit aux pires catastrophes. Il est temps d’arrêter le massacre.

La journée de grève et de mobilisation du 31 mars s’annonce importante. Pointée depuis le début comme le moment phare de la mobilisation contre la loi El Khomri sa réussite est impérative pour la suite du mouvement. Mais les enjeux de cette journée ne se réduisent pas à l’opposition à la loi Travail même s’ils sont essentiels.

Encore une fois c’est un terrible sentiment d’impuissance qui nous saisit après les attentats de Bruxelles.

Les banques centrales ne savent plus quoi faire.