Le mercredi 28 juillet, le parlement iranien a examiné le plan « Protection des droits des utilisateurs du cyberespace et d’organisation des réseaux sociaux ». Citant l'article 85 de la constitution du régime, le parlement a chargé sa commission culturelle de poursuivre l'examen de la question et de présenter ses conclusions au Conseil des gardiens.
La théocratie iranienne a exercé sa pression sur le peuple iranien au cours des 40 dernières années. Alors que le peuple iranien croyait que le régime offrait la liberté et la démocratie après des décennies passées sous la dictature monarchiste. Imaginez leur choc lorsque les crimes se sont accumulés sous le régime qui prétendait que Dieu a conduit leurs dirigeants en particulier le Guide Suprême.
Selon un site progouvernemental, les élections présidentielles de 2017 ont connu l’abstention de 15 millions citoyens éligibles. Celles de 2021, ont enregistré environ 30 millions d’abstentionnistes, quant au vote blanc, il a fait 14% du total des voix le classant deuxième par rapport au classement final. Le fait qu’un grand pourcentage dépose un bulletin blanc est tellement important.
Malgré le scandale et les fraudes massives, l'ampleur du boycott était si vaste que le régime iranien a finalement accepté un taux de participation inférieur à 49 % et a clairement reconnu que la majorité des Iraniens avait boycotté le scrutin. Les fraudes astronomiques et la multiplication par cinq du taux de participation ne trompent personne et ne changent rien à la réalité.
Les derniers mois ont marqué la scène politique iranienne par une remise en question anonyme de la légitimité du régime par certaines de ses factions. Elle est consolidée par le faible taux de participation aux élections présidentielles, qui peut être interprété comme un signe d’instabilité du régime ; et remet en question des négociations avec des mollahs dont le soutien populaire est en déclin.
Le jour de l'an iranien, Nowruz, ce 21 mars, Khamenei annonça : "La dernière chose concernant les élections [présidentielles] est que notre chère nation ne doit pas y voir un symbole de bipolarité. Mettez de côté ces fausses divisions de gauche et de droite et autres." (Khamenei - 1er avril 1400).
La théocratie iranienne a l'intention de détruire les fosses communes du massacre des prisonniers politiques de 1988 au cimetière de Khavaran de Téhéran, pour faire disparaitre les preuves de ce crime. À cette fin, le régime a eu recours à un double crime en obligeant les compatriotes bahaïs à enterrer leurs morts à Khavaran, une mesure contre laquelle la communauté bahaïe a également protesté.
Le 27 mars, les ministres iranien et chinois des Affaires Étrangères ont finalisé un « accord de coopération stratégique et commerciale sur vingt-cinq ans ». Ce document cadre avec la « politique d’ouverture vers l'Est » prônée par le guide suprême iranien, Ali Khamenei qui a qualifié l’accord de « tout à fait correct et sage ».
La distance entre les classes est, dans une moindre mesure, une réalité acceptée dans le monde d'aujourd'hui. Mais la distance de classe avec des manifestations très évidentes et nues comme on le voit dans la société iranienne d'aujourd'hui, sont des symboles clairs de la terrible distance entre les classes dans la société iranienne, ce qui témoigne de l'instabilité de cette situation.
Le gouvernement américain a insisté, à maintes reprises sur la nécessité pour l'Iran de remplir ses obligations envers l'accord nucléaire, avant d'envisager de revenir au Plan d'Action Global Conjoint (JCPoA). De son côté l'Iran insiste pour que les États-Unis s'obligent à le faire, en tant que principal contrevenant à leurs obligations envers le JCPoA.