Par jamesinparis
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La version française de ce discours prononcé par Daniel barenboim devant le Knesset, le 9 mai 2004, se trouve vers la fin de ce billet. "Sans la musique, la vie serait une erreur." - Friedrich Nietzsche Il y a quelques années, j'ai eu le bonheur de lire un livre par Edward Said et Daniel Barenboim, Parallèles & Paradoxes, trouvé par hasard dans la petite librairie en face de Trinity College, à Dublin, Books Upstairs. Quelques années auparavant, j'avais eu également la chance d'assister à un concert de Barenboim, à la salle Pleyel, où il jouait la dernière sonate pour piano de Beethoven, sonate no. 32, opus 111, oeuvre époustoufflante de beauté et de sérenité. Avant même qu'il ne joue, je me souviens d'avoir été ému simplement à la vue de Barenboim au moment où il est entrée en scène. Il y avait quelque chose dans sa manière d'être qui semblait avoir partie liée à notre mortalité, à la fragilité d'être, au besoin de pouvoir écouter et comprendre ce qu'est notre existence. La beauté et la musique semblait justement pour cela, pour nous aider à nous comprendre et à vivre.
Nicolas Sarkozy a fermement condamné, lundi 12 janvier, les "violences inadmissibles" commises en France "au prétexte" du conflit au Proche-Orient et assuré que ces crimes "ne resteraient impunis".Mais pas un mot pour condamner en même temps des "violences" commises actuellement à Gaza par l'armée de l'état d'Israël, ni l'assurance que ces crimes ne "resteraient pas impunis".
Gaza se meurt. Le siège de l'enclave palestinienne par Israël est tellement rigoureux que son peuple est au bord de la famine. Ici, sur les rives de la Méditerranée, se déroule une grande tragédie que le monde ignore, parce que son attention a été détournée par les guerres au Liban et en Irak.
Quelques des dernières déclarations, articles et nouvelles concernant la situation à Gaza : An noter sur le site du magazine Politis : Sience, on tue ! par Bernard Langlois A écouter, Stéphane Hessel : Un véritable crime contre humanité""En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante.Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité." Ce terme, vous osez le prononcer ? C’est la disproportion qui vous choque, entre les roquettes palestiniennes et une offensive terrestre massive ?"C’est l’ensemble du comportement". ...
Ce livre d'Alain Gresh est né d’une indignation, mais aussi d’une volonté de comprendre, et de faire comprendre, la situation au moyen-orient aujourd'hui. Le premier chapitre du livre est en forme d'une lettre de l'auteur à sa fille. Il est disponible en lecture libre sur le site du Monde Diplomatique. A consulter également, le Blog d'Alain Gresh Nouvelles d'Orient