Par jamesinparis
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Assiégé à Ramallah en janvier 2002, le poète note au jour le jour, en de très courts poèmes, ses impressions sur une guerre de plus en plus atroce qu’illustre à sa manière, très sobrement, le photographe Olivier Thébaud.Reclus à Ramallah en janvier 2002, Mahmoud Darwich a écrit ce poème, composé d’une centaine de fragments, en réaction à l’offensive de l’armée israélienne dans le territoire palestinien autonome (extrait de la présentation de l'éditeur).
Par jamesinparis
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Voici les plus récents faits constatés par l'ONU, son Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Médecins du Monde, et une coalition d'ONG comprenant Oxfam Grande-Bretagne, Amnesty International UK, CARE UK, Médecins du Monde UK, Save the Children UK, CAFOD et Trocaire (Irlande), dans les mois précédant l'agression militaire actuelle par l'état d'israël à l'encontre du peuple palestinien. On y voit clairement les contours indiscutables d'une politique menée par un état qui agit au-dessus de la loi - et hors les lois internationalemment reconnues.
Par jamesinparis
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Harold Pinter vient de nous quitter après une longue lutte contre le cancer. Mourant, Pinter a écrit son discours de Prix Nobel de Littérature sur l'équivoque et le mensonge, l'art et la réalité, l'ignorance et le besoin de connaître et de faire connaitre la réalité.
Par jamesinparis
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Je félicite Mediapart, RSF et tous les participants, pour une soirée pour la défense de la liberté et l'indépendance de la presse, d'une grande qualité et foissonante d'idées. Bien que je félicite sincèrement le courage de Hervé Mariton, Député de la Drôme, UMP, pour sa participation, je tiens a réléver un aspect révélateur de son langage. Voulant temporiser ce qu'il considérait comme certains excès dans les critiques portées par les intervenants à l'action gouvernmentale vis à vis de l'indépendance et la liberté de la presse en France, comparé notamment à d'autres pays peu luisants en la matière, Monsieur Mariton a parlé à un moment, et je cite, d'"une presse très indépendante et très libre". Je voudrais demander : qu'est-ce que c'est que d'être très libre ? Est-ce mieux que d'être libre ? Est-ce comme la différence entre être riche et très riche ? ou entre être pauvre et très pauvre ? Et comment sait-on, quand on passe de l'un à l'autre ? Est-ce comme la différence entre être un peu indépendant, ou indépendant, ou très indépendant ? Cela se mésure-t-il comment ?
Serge Dassault, rapporteur spécial du budget de l'Emploi auprès de la commission des Finances du Sénat, et sénateur UMP de l'Essonne, interviewé dans Libération le jeudi 19 juin 2008, a jugé «anormal» que l'Etat aide les chômeurs, «des gens qui ne veulent pas travailler», et a suggéré de «réduire carrément les aides»". On peut dire que c'est une vision incisive et de l'argent des contribuables bien dépensé. Quel processus de démocratie participative nous a permis de choisir le citoyen le plus adapté pour cette commission ? Combien ce citoyen a-t-il "touché" en tant que "rapporteur spécial" ? On peut se demander quel sens les mots "particpation" et "commission" prennent sous Sarkozy 1er. Nous voici donc au régime de gouvernement par des potes pour des potes?
I sat at this table last night, and out of a desire for quietness found myself reading some extracts from a sort of palace notebook, an intimate Livre d'Or written throughout her life by a resident of the Emperor's Palace of Japan, Sei Shônagon, attachée to the princesse Sadako, who died in the year 1000. The word Sôshi means "écrits intimes": but the rapport with her self contains the same decorum as that which rhythmed daily palace lives. There is no demigod desire turning up stones in the heart of the heart. She writes of self with the same care of gesture, of sign, of materials, as one would painting upon a silk screen, or on her favourite Michinoku parchment. The book is grouped in lists. Voici la liste no.86, dans l'édition devant moi : Choses qui sont proches, bien qu'éloignées Le Paradis. La route d'un bateau. Les relations entre un homme et une femme.
Par jamesinparis
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Ayant publié un billet fin juillet 2008 sur le célèbre discours du Chef Seattle devant le Congrès américain en 1854 – c’était quelques jours avant la mort du poète Mahmoud Darwich, - je le ri-poste ici suite aux confidences faites par Elias Sanbar, ami et traducteur du poète, mercredi soir dernier à la Maison de l'Amérique Latine, sur le genèse de son poème "Le discours de l'homme rouge". Merci à Elias Sanbar, traducteur d'une "poésie sans rhétorique, mais dont la rhétorique est sa nature même, mais son innocence, son souffle, sa respiration..." (Edouard Glissant) ; merci à Edouard Glissant, farouche défenseur de la différence et du multiple, face au défi que représentent les discours universalisants, - merci aussi pour son très beau poème inédit, composé sur commande en 5 minutes chrono et faxé dans la foulé à une organisatrice plein de zèle ; merci à Mathias Enard pour son témoignage sincère et pour sa péripétie ferroviaire et poétique vers d'autres zones et interconnections ; et enfin merci à Edwy P, qui a si bien su faire navette entre les différents trames et trains et différences, sans les gommer, pour nous convaincre plus que jamais de la beauté d'une identité de la relation... Et enfin, le billet :...